de Sophie Phéline Les « jeudi » glissent dans le chahut du temps que je fais filer, occupée avec des artistes, des livres, des mots, des travaux et des projets. Mes jeudis s’empilent les uns sur les autres dans les marges indécises de mon billet et se cassent la gueule un dimanche, place de la République. J’en ramasse quelques fragments sans chercher à restituer une quelconque cohérence chronologique…Serais-je à renouer avec mes « anachronies » ? Retour sur quelques jeudis d’avant : 1 – La notion de la pauvreté n’est souvent commentée que du seul point de vue de la privation (privation des moyens élémentaires de subsistance mesurée à l’aune d’une société hypra consumériste) et de la conception univoque du dénuement matériel. Or l’actualité très récente publiée (on ne peut plus discrètement) dans les colonnes d’un quotidien local soit disant indépendant fournit le prétexte de réviser cette vision incomplète et de l’élargir. Il attire l’attention sur une autre forme de pauvreté à laquelle certains, dans l’empressement de leurs commentaires négligent de prêter attention : l’indigence intellectuelle, la pauvreté mentale et spirituelle. De ce type de misère qui coexiste avec l’opulence vulgaire de fortunes vaniteuses frauduleusement acquises dans les urnes, la petite cité catalane est coutumière. iphone 8 plus case disney glitter Et je fulmine ! Une fois de plus. Une de plus pour rien. iphone 7 plus phone case hardback Certainement. 1,2… 5 ou 6, l’élite « culturelle » de la ville s’offre impunément une seconde ou une troisième tournée de programmation dictatoriale à grands coups de slogan : « De l’excellence de la médiocrité réitérée ». La bande de broques lève le coude à la santé d’un public tenu pour n’avoir pas d’exigences. Alors, boîte à clous, benvingut, Perpinye la catalane et autres catalaneries : rebelote. En contrepartie : des musées moribonds, des jeunes femmes et de jeunes hommes en quête d’asile artistique, une école d’art – plus ou moins supérieure – négligée, des librairies fermées, un théâtre sans la chair des mots… Je me réfugie à L’Isba… on verra. 2 – Chez R. Meier, éditeur. Tout un jeudi avec Frédérique L. et Ernesto C. à naviguer dans les rayonnages de l’amoureux des images et des mots, trafiquant de poètes, souteneur d’artistes et de musiciens. iphone 7 phone cases chihuahua R.M., passeur d’incertitudes qu’il prend plaisir, le temps d’un livre, à retenir dans la trame plus ou moins serrée des pages imprimées. Passionnément. 3 – A Jau, avec Frédérique L. iphone 8 plus case indie Penchée au dessus de ses raccommodages de papier, de crayons et de couleurs liquides. iphone 6 plus mario case Un bouquet ramassé le long de l’Agly ou de la vigne sur la table de travail…, des fleurs dures, morbides, éternelles. Des objets. Partout des êtres sans dessus dessous. 4 – Un jeudi, au soleil de la terrasse, sans me dérober aux jeux de mots et de sentiments trop faciles, je pose des pansements sur ceux qui font mal au cœur et au corps. Dans mon carnet : « Mon cher, mon tendre, mon merveilleux amour » Ce même jeudi, tard dans la nuit, je lis l’édito d’A. Rouillé : « Un art-avoir allégorique ». Je sais que je ne dois m’en tenir qu’au titre, au risque de… Et bien non ! Je fonce et je clique « lire la suite » : Copié-collé. J’isole le seul fragment de phrase qui me semble à sauver […On est moins convié à contempler et à goûter une série d’œuvres-objets, qu’à s’inscrire dans l’espace d’un discours, dans un dispositif discursif dont les œuvres sont des éléments]. La suite de ma lecture heureusement abolie dans la robe de sang et de soie d’un cabernet sauvignon salvateur. Shut down the words. 5 – Comme jeudi, comme vendredi, comme samedi, comme dimanche lectures en cours, achevées, entamées… Chacune d’elles me laissent à « marée basse », abandonneuse de cendriers que je remplis jusqu’à l’excédent en tapotant quelques lignes qui partent en fumée à la lecture. 6 – Et si c’est un autre jour ? Lequel ? Je n’y ai pas prêté attention. En post-de quelques échanges de correspondance, je remplis mon carquois de flèches venimeuses et je tire à vue des « jurys » et des juges qui décernent les labels du « bien fait », s’accordant de leurs critères, oublieux que le « mal fait » est légitime. 7 – Encore un jeudi. Sans image, mais accompagné d’une partition déchiffrée et entendue tout à un jour dans la solitude blanche d’une chambre à Lisbonne : Goldberg variations BWV 988. Ce soir, dimanche, ici, il pleut.
Arles. J-7 avant la Feria du Riz.
Vendredi 3 Septembre. Au moment où « Visa pour l’Enfer » se délecte de signes surexhibés et de catastrophes uniformisées, où Luc Chatel brandit le credo de la « révolution copernicienne », place aux propositions arlésiennes. Au Magasin de Jouets, la photographe Olivia Pierrugues, fraîchement sortie de l’ENSP, présente Hombrias, un regard sur l’univers de la corrida, suite à une commande du directeur de la galerie, Pierre Hivernat, aficionado convaincu, quelque peu réticent, comme d’autres, à l’extraordinaire galvaudé en matière photographique. griffin iphone 7 case Pour cette exposition, tous deux ont sélectionné une série homogène de trente-deux clichés contre-collés, évacuant la violence et le sanguinaire et insistant davantage sur l’animalité, sur des mains tendues, des gestes anodins de l’avant-scène, soit des métonymies tauromachiques. Olivia Pierrugues, qui poursuit son travail sur des univers virils, après avoir été remarquée pour ses points de tensions dans le monde des boxeurs pendant les RIP, esquisse un sursaut d’insatisfaction face à ses clichés…Le trac sans doute et la conscience que son travail photographique ne questionne pas ici la ferveur locale mais qu’il repose essentiellement sur des saillies intimistes, dans les Corrales, où elle a pu s’introduire grâce à l’aide de Luc et Marc Jalabert, éleveur et directeur des arênes d’Arles. speck iphone 7 case La recherche plastique, la couleur, le soin des détails font écho à la peinture espagnole, aux deux années passées à Séville pour Olivia, à l’influence du photographe Cristobal Hara. Depuis l’ouverture de la galerie, Pierre Hivernat, qui roule sa mèche entre Londres et Arles, après avoir claqué la porte de Marseille 2013, recherche l’alliance avec les partenaires locaux et espère pouvoir encore produire, dans la mesure des finances, des expositions, comme celle-ci, avec la qualité du tirage du laboratoire Voies Off. marble light up phone case iphone 6 Son épicerie d’art concentre aussi en sous-titre une boutique et une librairie avec des carnets uniques, des matchboxes, des cartes….Et, habité par le vouloir-faire cher à Roland Barthes, il proposera pour la suite un « open place »: délocaliser le lieu quinze jours à New York, organiser des lectures.. Gageons que le lieu conservera la nécessité de la prise de risque artistique. Tout près, La Vitrine, autre galerie dans la rue Jouvène, façonne son côté destroy et disparate. Sur du papier Kraft, Charlotte Antoni, étudiante aux Beaux-Arts de Marseille, étale ses gueules qui crachent ou vomissent dans un monde noir de fumée. iphone 7 plus phone cases charger Lucie Dufour chevauche avec son appareil photographique le monde de l’équitation américaine et tout en haut, au poulailler, Lisa Sudhibhasilp présentent les traces photographiques de l’humain: sapins sociologiques, effigies d’intérieurs de voiture… Julie et Aurélie, programmatrice et directrice, ont aussi des projets plein la tête et inviteront bientôt Ln Boulle, la nouvelle fée du désign et d’autres surprises… Gageons encore qu’elles trouveront les modes et moyens de conduire avec justesse l’ecclectisme artistique. Florence JOU Le Magasin de Jouets, exposition Hombrias jusqu’au 17 Octobre. La Vitrine, expositions renouvellées chaque mois.
Hors série
©s.Touneur Phéline Etait-ce un jeudi ? J’ai beau changer le disque, je n’ai plus la force de résister à l’ordre immuable d’un nouveau rituel auquel ma solitude me soumet. Entre le salon et la terrasse, je vais et je viens. J’allume tout en même temps sur mon passage : un clope, l’ordinateur, une lampe, l’ampli de la chaîne Sony. Je tire sur ma lucky strike, je m’assieds et je pose mes mains sur la grande table. olixar iphone 8 case Je tâtonne à la recherche de ce que j’ai perdu. Je change le disque et je clique sur l’icône “game” aux premières mesures de l’opéra. Roi, dame, valet. Au jeu électronique, j’excelle à monter les as : rapidité, combine, ruse. iphone 7 red battery case Rouges, noires, les cartes tombent. Je relève haut la main le défi du score de la partie précédente affiché en haut de l’écran. J’accumule les points en un temps minimum. Au terme de la scène 3 d’ Orphée, j’écrase mon mégot et je reprends en chœur : …Accablé de regrets / Je parcours les forêts / La vaste enceinte / Touché de mon destin / Echo répète en vain / Ma triste plainte. La nuit tombe en plein jour. Tant qu’il s’agit de jouer en solo, je mets tout le monde minable derrière moi ! Devrais-je y voir un fait du hasard ou simplement considérer qu’à force d’habitude, je me suis fait la main à la solitude ? La vérité, c’est que lorsque le jeu s’achève et qu’il faut faire “pour de vrai”, il semble qu’Echo fasse la sourde oreille, me laissant à la traîne, pantelante devant un tabernacle plein de moi-même. Livrée à moi-même, au risque de me rencontrer pour de bon et de ne pas en réchapper. d3o iphone 8 case Moi, commun des mortels qui n’ont rien de l’étoffe des héros. Rien d’un David face à Goliath. Les masques tombent devant l’adversaire, plus tentaculaire que l’hydre protéiforme dont je ne doutais pas au temps de l’enfance que l’on puisse l’exterminer rapido. Normal, puisque Hercule l’avait fait ! Métonymie amphigourique ou métaphore bafouillante ? J’invoque n’importe qui, j’invente n’importe quoi pour me mettre en garde contre les écueils et les méfaits du solipsisme pratiqué à haute dose. Pour les autres, je serai plus empirique : la solitude – du latin solitudo, solus, – c’est quand on est seul ! Pour dire autrement le sentiment qui s’est substitué à l’état dont, un moment je me réjouis, je devrais accrocher à ma phrase une kyrielle de synonymes qui sonneraient creux comme un gong maladroitement fondu : lassitude, ennui, morosité, monotonie. cork iphone 7 plus case Dans un ultime sursaut, sur la dernière page de mon cahier “main courante”, je fais genre et je trace : F. A. T. I. G. U. É. E. … Une lame qui transperce l’omoplate. La brûlure qui s’enroule sous le sein, la douleur qui s’entortille sous la peau comme les vrilles des courges bedonnantes qui asphyxient les pousses vives des heliconia. La cage thoracique s’enflamme. Le souffle se raréfie, sur le point de s’interrompre sous l’étreinte délétère. Les spasmes et les contractions de l’estomac refluent jusqu’à la gorge nouée de hoquets. Le corps ankylosé, bée jusqu’au plus intime de ses anfractuosités, de ses mystères et de ses secrets. Solitude du corps. Il n’y a plus de décalcomanies ni de coloriages le matin au lever du jour. Mes lèvres closes me renvoient dans ce mouvement immobile à ma seule présence. La colle sèche derrière les post-it des petites joies et des minuscules bonheurs de midi, usés jusqu’à la trame. Les inserts des heures chaudes se font la malle en vagissant à l’idée d’être validés : no enter. Les apostilles lunaires, enluminées de nacre et d’ivoire se désagrègent dans les reflets de la silhouette gibbeuse de l’astre qui se pointe, sans surprise, avec la ponctualité des geôliers à l’heure de la relève. L’imprimante s’étrangle et régurgite dans un rot aigre et sonore le galimatias vespéral qu’on aurait voulu lui faire avaler. Solitude des mots. Je ne distingue plus les ombres. Statiques, acérées, elles empalent l’air. Sur la terre glabre, leurs contours hiératiques et aphasiques passent leur chemin en silence. La lumière zénithale se prend les pieds dans son long voile de veuve outragée par l’insolence et l’arrogance de Messire Soleil qui tente d’attirer l’attention sur les rayons qu’il a pris le plus grand soin de peigner, en catimini, au dessus des volcans. Solitude des songes. Mes chimères, emmaillotées dans la camisole du temps, reposent dans le reliquaire profané par les iconoclastes. Hier, aujourd’hui, demain. Pensées prises aux pièges dans les rets inextricables des heures. Lentes et lourdes heures qui piétinent et trépignent au seuil d’un dénouement différé dans l’instant qui prend des airs méprisants d’éternité. Au cou gracile des illusions et des mirages, un jonc d’argent gravé aux armes de la tortionnaire ; à leurs chevilles, qui jugule leur course, le lien tenu et imputrescible du temps mortifère. Solitude des rêves. Et si c’était pas un jeudi, mais un lundi… c’est tant pis.
! FOCUS PERPIGNAN DESSINE-MOI UNE CABANE part one.
ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZ VOUS IT’S HAPPENING NEAR YOU / TÉ LLOC A PROP DE CASA ! FOCUS PERPIGNAN DESSINE-MOI UNE CABANE part one. Place Cassanyes, rdvac66@gmail.com , 5 – 25 février 2010 Si je dis « La mort de l’art ??? », l’artychienne, allongée aux côtés de son copain Hegel, le chat roux, soupire et rêvasse : « Ah ! l’amooooooooooore de l’art… ». iphone 7 plus phone cases pineapple Si je lui dis, « La mort dans l’art ??? », elle se crispe : « Les morts, les disparus, les oubliés à jamais et pour toujours ? Ou bien ce que j’ai évoqué dans mon billet précédent, m’esquivant sur une pointe d’ironie du commentaire plus grave que requiert l’œuvre de Christian Boltanski ou d’Erik Dietman ? » Court silence. – Tu veux parler de l’actualité ? Elle pose sur ma pile de papiers le communiqué de presse du musée Maillol (à Paris. Pas celui d’ici ; dounotdrim !). C’est la vie ! – Vanités de Caravage à Damien Hirst, « … un parcours singulier des vanités et de la représentation de la mort à travers les différentes périodes de l’histoire de l’art. » Plus inspirée par la lumière d’avant printemps qui fait ses premiers dans les rues d’ici, que par les grands sujets de la vie et de l’art, nous allons rôder. Dans mes poches, mon attirail : Ovide, clopes, crayon, carnet et… sait-on jamais, mon téléphone. phone case for running iphone 6 Petits tours et détours, envie d’un café au soleil. Direction place Cassanyes, comme toujours sous haute surveillance : caméras, ambulance, odeurs de menthe, de coriandre, de rôtisserie et de miel. Café fermé ! Trois courses. Échange de nouvelles avec madame Auger qui a fardé son joli sourire d’un soupçon de résignation. On va lui casser sa cabane ! L’artychienne me regarde : « Elle est triste ? » On fait demi-tour, toujours à la recherche d’un café au soleil. Je change d’itinéraire et j’en profite pour faire quelques photos que je bidouille à ma manière. (Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’entrée de l’ex. iphone 7 case gel école de dessin de Perpignan). cool phone cases iphone 6 for boys L’artychienne exaspérée par mon silence tire sur sa laisse et hausse le ton : « Ho ! Réponds – moi, elle est triste la bouchère ? ( c’est Madame Auger) ». – Oui, elle est triste. iphone 6 cases lumee Elle a la mort dans l’âme. – « La mort dans l’âme ???? » Qu’est ce qu’on peut faire pour elle ? Une nouvelle cabane ? Et si je vous passais la main pour un prochain billet ? En me dessinant une cabane par exemple… et pour ceux qui ne savent qu’écrire, écrivez-moi une cabane.
New York ARTYCHIEN for ARTYSHOWS
ARMORY ARTS WEEK 2010, iphone 7 plus case personalised every March, artists, galleries, collectors, critics and curators from all over the world make New York their destination during Armory Arts Week. Events include special receptions, open studios, art tours, museum discounts, performances, iphone cases 7 silicon panels, artist discussions : Questions : « A QUI SERVENT LES ARTISTES ? » « L’ART POUR QUOI FAIRE ? » « IS THAT ART ? » Answers : 1 – Artists take part of enjoyable parties ? 2 – Art provides unforgettable parties ? 3 – Art makes you feel better ? 4 – STOP, STOP ! 5 Enjoy art and artists : Stéphane Sautour, « Les invisibles », galerie Loevenbruck, Paris / www.davidbioules.wordpress.com / John Baladassari, ”Pure beauty”, MACBA, iphone 6 case with strap Barcelone /”Photos ou pas photos”, Castang galerie, bsamz iphone 6 case Perpignan / “Lignes de chance”, Fondation d’entreprise Ricard, Paris.
! FOCUS … janvier-février : les soldes de l’artychienne
de Sophie Phéline Longtemps, sur un air de tralala, il fut chanté qu’il se passait toujours quelque chose aux Galeries Lafayettes du côté des falbalas. iphone 8 case red and black Aux Galeries Lafayettes, il se passe effectivement plein de choses, toujours tendances mais souvent trop étriquées comme les slims fashions qui collent aux cuisses et dessinent les mêmes fesses à celles et ceux qui les portent, pour que l’on ait envie de s’y précipiter. Et puis, tout le monde n’habite pas à Paris. Et puis on s’en fout, du côté de ma niche personne ne connaît la Galerie des Farfouyettes parisiennes. Paris est si loin. we love case iphone 6 En province (ça c’est made in France à 100%), il y a les galeries tout court et toujours et encore partout ailleurs, des projets de nouvelles galeries. Ouf ! On y court, on s’y précipite… iphone 8 plus case light up et badaboum, soldes de slims là aussi ! Les mêmes marques fashion ou leur version fake sans être fun. Mais qu’est ce que je vais me mettre sur le dos pour ne pas ressembler à tout le monde ? Du genre : RED DRESS by J.Koons C’est les soldes aussi on dirait, dans l’imagination des grands commichiaires de l’art d’aujourd’hui. A Paris (à croire que c’est le centre du monde) : MONUMENTA…Boltanski … iphone 7 stilgut case mémoire, MACVAL…Boltanski…devoir du souvenir… VENISE 2011… On prend le même et on continue. Pas très VINTAGE la panoplie ! En tout cas, c’est toujours pas avec ça que je peux imaginer rafraîchir ma garde – robe. Donc je vais farfouiller dans mes classiques et revisiter le Musée d’art moderne de Saint Etienne qui annonce du 6 février au 28 Avril ERIK DIETMAN dessins sans regarder Je vous garantis que, soldes ou pas soldes, Erik avait un talent particulier à tailler des costumes trois pièces aux convenances top fashion.
Lyon octobre 2010
de Florence JOU Quand le paysage vibre, vrombit et s’électrifie, allez rôder ailleurs…. A Lyon, où la Biennale de la Danse ne tient pas toujours ses promesses… La ville subit l’exode des mouvements libérateurs, des pas chassés maîtrisés, des performances en extérieur. Sans doute faut-il tomber au moment opportun. case it iphone 6 Au théâtre des Célestins, la compagnie Ailey 2 s’enfonce dans des clichés: visions de champ de coton périmés, costumes en crochet exhibés, couchers de soleils en fond, cadences irrégulières….De la danse littérale….Partir à l’entracte et éviter de fulminer devant un public conquis par un sous-produit américain, type mauvaise comédie musicale à Broadway…Mainstream… iphone 8 case soft touch Vélo qui vogue le long des quais, on pause au Musée d’art contemporain pour un programme de choc: Bruce Nauman et Trisha Brown. Nauman violente le spectateur grâce à ses vidéos réalisées pour la plupart dans son atelier, par un travail sur son propre corps qu’il expérimente à partir des années 60/70 aux Etats-Unis. Caméra frontale, effets de bascule, les perceptions du spectateur sont troublés devant ce corps qui rebondit à un angle de la pièce ou ces répétitions d’un même son de violon jusqu’à l’épuisement et l’absurde. iphone 7 plus phone cases for boys Becket et ses personnages en écho à ce monde claustrophobique et dysharmonique. A côté, se déploie l’oeuvre de Trisha Brown qui recherche, depuis 1968, hors des espaces conventionnels de la scène, la hauteur de Soho, l’espace des parcs, la liaison avec d’autres arts. La chorégraphe travaille à des gestes accumulés, naturels, simplifiés. gel phone case iphone 6 Quête d’une nouvelle écriture du corps: idéographies, installations sonores, fusains qui tracent sur le papier depuis ses mains ou ses pieds… Enfin, en contemplant son visage dans un verre de Côte du Rhône, on cherche de nouvelles connections avec le monde, dans cette ère du vide, où priment l’hédonisme, le libre-service libidinal, le narcissisme exacerbé. A voir: expositions mac de lyon jusqu’au 31Déc 2010. A lire: Gilles Lipovetsky: L’ère du vide. iphone 6 coolden case Dominique Baqué: Visages.