“Aire de repos” Renaud Helena au L.A.C.- Sigean

« le LAC se fait aire de repos » Renaud Helena Sigean – L.A.C. (lieu d’art contemporain) Exposition du 11 octobre au 8 novembre 2009 Ouvert samedi et dimanche de 14h à 17h Cette magnifique cave viticole transformé en lieu d’exposition nous invite à vivre une paranthèse ouverte sur le bord des chemins. Les travaux de Renaud Helena possèdent une esthétique empreint d’une banalité qui laisse percevoir la faille de ces espaces publics anonymes, ses limites et ses bords comme autant de possibilités d’accès et d’issue. yeezy scarpe Alors derrière la surface, on peux tracer de nouvelles conduites, un déplacement trouble jusqu’aux imaginaires. Suite à la résidence d’artiste effectuée avec le partenariat du L.A.C. au collège Victor Hugo de Narbonne et le projet artistique mené aussi avec les collèges de Port-la-Nouvelle et Sigean, Renaud Helena présente un travail nourri de cette expérience unique et des rencontres avec les collégiens du narbonnais.  A l’origine, il y a la découpe et le pli, deux gestes qui lient surface et volume. Pliées et dépliées telles des pop-ups, les sculptures de Renaud Helena sont susceptibles de disparaître et de réapparaître. Les morceaux assemblés avec des charnières reproduisent le processus de découpage et de pliage d’une feuille de papier. Ici le MDF (médium) utilisé permet aux volumes d’avoir une stabilité tout en gardant la souplesse du papier. En effet, tels des pantins articulés, les volumes reposent sur leurs poids en équilibre ou même ne peuvent pas tenir debout. L’attention portée à la gravité est aussi importante que celle portée à l’espace. Alors, ce qui fait image s’affaisse comme pour connoter un rapport de tension avec la pesanteur du réel. . Décor de théâtre fatigué ou table de camping pliable, une mise en scène fragile s’installe. Les formes simples évoquent une architecture sans identité, empreinte de banalité.  L’installation des volumes en “jardin à la française” avec de grands axes contraste avec l’aire de repos. Elle est un non-lieu dépourvu d’histoire, un espace de transit purement fonctionnel. L’artiste a voulu se limiter à des lieux communs comme pour faire résonner les limites de ce dispositif devenu volumes inconsistants à peine stables. Dans cet espace minimaliste un peu trop maîtrisé résonne le vide, une incapacité à habiter ces lieux publics anonymes, si ce n’est, dans la transgression, le soir venu, où alors une réappropriation sauvage de l’espace trace de nouvelles conduites.

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