Espace d’art mobile Sète – HORIZONS

Mobile art space 3 quai Aspirant Herber Sète du 9 avril au 10 mai 2009 Exposition ouverte tous les jours 17:00 – 19:00 le mercredi, samedi et dimanche à partir de 14:00 – 19h00 Sabine Rhetore, globes Mary Moriceau, vidéo Doris Schläpfer, vidéo Antoine Rousselle, vidéo Alexandre Gilibert, vidéo Vincent Cunillère, photo www.mobileartspace.org/Horizons@sete/accueil.html L’objet de cette exposition étant de présenter des visions variées de notre monde, pays, région, ville aux populations situées à l’exacte antipode de notre situation géographique. Nous étions particulièrement touchés par la vidéo d’ Antoine Rousselle, projetée dans le puit de l’antipode: KIA ORA TUAKANA En language Maori: Bonjour et bonne chance frère de Kathleen Burlumi read text in english. L’artiste est seul debout, pieds nus, tout à la fois mime, marin, shaman. Il tend ses bras vers nous, comme s’il venait des antipodes. Mème quand il bouge, danse, nage, il occupe le même espace et communique avec nous par gestes. Un monde complexe gravite autour de lui à une vitesse vertigineuse. Nike Air More Uptempo Il se protège en se refermant sur lui même tel un coquillage, puis ressort de sa coquille prêt à recommencer. Dans ce monde simple et pur, paradisiaque, les fruits de la mer et de la terre lui sont offerts, et il les offre à son tour à Dieu et à nous. Nous le remercions pour le miracle d’être là où nous sommes. Des projections rapides d’images de la ville de Sète à travers les époques envahissent l’écran : tout d’abord la mer, puis le port, et tous les changements de la ville, industrialisation, urbanisation, publicité et société de consommation. Nous visualisons en accéléré la construction de notre société au sens psychique et matériel. Graduellement nos actions grotesques et destructrices nous enterrent. C’est une représentation de dix minutes avec d’innombrables images qui effleurent notre cerveau comme lors d’une Expérience de Mort Imminente (EMI). Le temps s’arrête et nous sommes noyés. Ceci n’est bien sûr que la description réductrice d’une oeuvre d’art complexe et émouvante. Elle suggère des paradoxes en abondance. Sous notre créativité se cache notre brutalité. Sous notre superficialité se cache notre spiritualité. Lors de notre passage sur cette belle planète nous sommes incapables de séparer ce qui est sous notre contrôle de ce qui est inévitable. Le bruit et l’odeur de la mer semblent relier Sète, dans le Sud de la France à l’île de Chatham en Nouvelle-Zélande. Sète est le miroir, le microcosme de notre monde. L’artiste shaman est peut-être le symbole de notre humanité, de notre force intérieure, et peut-être port-t-il en lui l’espoir de trouver de vraies valeurs.   english by Kathleen Burlumi The artist stands bare footed; part-mime character, part sailor, part holy man, reaching out for us from the other side of the world. He never moves from his place, although he swims and dances and makes signs of communication. A complex and ultimately horrendous world grows with startling speed around him and he takes refuge by curling himself up like a shellfish. Afterwards, unchanged, he is ready to begin again.  – We were born into a pure and simple world, a paradise, where everything is good. The fruits of the planet, the sea and the earth make offerings to us and we in our turn make offerings to one another and to God. We give thanks to the miracle of being where we are. Little by little we see flash-forwards of the town of Sète; at first at the sea, then the port, then more and more activity. The town grows through urbanisation, industrialisation, advertising and consumerism. We are lead through the dizzying constructions of our society both in the psychic and the material sense and gradually, the acceleration of our grotesque and distructive course overtakes us. A ten minute presentation with an uncountable number of images crossing our video-receptive brain is a kind of near-death experience. If we let ourselves drown – no time passes. This is of course, only a reductive description of a complicated and moving work of art. Many paradoxes are suggested, underlying our creativity and our brutality, our spiritual capacities and our superficiality. We are incapable of separating the controlable from the inevitable through our extraordinary passage through our lovely planet. The sound and the smell of the sea, in the context of the port, seem to link our two hemispheres, Sète in the South of France to the Chatham islands in New Zealand. Sète is the mirror, a microcosm of a place within history. The shaman-artist is perhaps a symbol of our humanity – our natural generosity, our inner strenghth, and our hope that we will value our real treasures in the end.

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