Galerie du Château rue du Bassin Sigean 11130 vendredi, samedi et dimanche du 15 au 24 Juin 2012 de 16 h00 à 19h00 Quel lieu peut être plus clos que celui que les hommes bâtissent pour préserver et contenir ou se préserver et maintenir ? . iphone 7 phone cases glip Et lorsqu’ils l’oublient, le rejettent, le désaffectent, le laissant à son vide et à ses ombres que devient-il laissé à lui-même, cet outil, cette architecture qui pourtant porte à jamais la marque de cette humanité. twenty one pilots iphone 7 case Il y a quelques années déjà Claudio Isgro avait réalisé un premier relevé photographique de ces architectures, en choisissant la plus vitale d’entre eux, l’une des plus closes qu’il soit possible aussi, le château d’eau. iphone 6 case donut Bien entendu un tel relevé n’est possible que par le surgissement brutal de la lumière . Or sous cet éclat, le clos réserve alors une belle surprise. grey iphone 7 case Il y a là , comme dans une caverne , un monde de couleurs, de traits , de traces, une vie , deux vies même ; celle qui fait mémoire, peut être, des besoins des hommes , et celle qui marque , dessine , la vie de la matière, pierres ou béton . Les images qui en naissent s’avèreront d’une rigoureuse réalité, d’une « realita incredible e mai creduta « aurait pu dire Eugenio Montale * réalité incroyable et jamais crue en effet, car qui sait encore voir les réalités et les vérités du clos ! . Pour son retour dans ces vérités-là qui sont autant de paysages internes nés de la matière, et de l’effet des eaux et de ce qu’elles portent Claudio Isgro a entrepris une sorte de typologie des couleurs et des formes. Ici, elles font penser à de vieux murs siciliens , des murs que l’on rase, en fuite, ou sur lesquels on s’appuie. Là ce sont des horizons qu’elles dessinent, ou des rebords, des appuis. Elles se déclinent d’une dominante de bruns, légers ou alourdis du gris originel, ou bien ce sont des ocres dorés , et la percée d’imprévisibles blancheurs. Surgissent aussi des lignes qui ont des logiques de limites , de frontières , ou des appels à des verticales manquantes, oubliées. Alors l’artiste ponctue , relève ces tendances , ou ces aveux en somme , les appuie , les souligne de traits, de géométries noires , horizontales ou verticales que permet la très contemporaine création numérique. Ce faisant il renoue paradoxalement, et c’était certainement là , aussi , l’objet de son intervention , avec les gestes et savoirs faire des maçons qui ont conçu l’ouvrage et ceux plus anciens encore , immémoriaux qui permettent la conservation de l’eau et sa distribution , un indicible savoir humble et oublié , auquel aujourd’hui , hélas, l’on ne pense plus guère. Daniel Bégard. juin 2012 Claudio Isgro . Galerie du Château .Sigean . * Eugenio Montale .