Doris Schläepfer : « Suspicions » ou du mystère des ombres . iphone 7 case ted Atelier Burlumi 1 place du marché 11800 Trèbes du 23 mai au 10 juin 2012 À l’Atelier Burlumi de Trèbes , Doris Schläepfer aura proposé au début juin et avant de les montrer à Londres ses « Suspicions’ . Malgré ce titre, il n’y avait là rien de suspect , ni raison de se méfier car elle y exposait en une vingtaine d’oeuvres de formats et supports différents (encres, acryliques sur papier , carton, bois) un passionnant état des lieux et aussi un rapport d’étape. Celui de ce travail qu’elle poursuit avec bonheur, cherchant à percer le mystère des ombres et celui de cette contradiction qui les fait vivre à nos yeux par leurs mystères et leurs beautés tout en troublant , fut-ce inconsciemment, notre raison. Car ces ombres en effet ont une vie aux couleurs infinies (‘‘Die farbigen Schatten ‘’ selon Goethe) et changeantes. La question de l’ombre , de sa nature, de son sens traverse, on le sait l’histoire de la représentation depuis Platon. iphone 7 plus phone cases with screen protector L’approche originale de Doris Schlaëpfer c’est de s’en tenir à la nature de l’ombre , à sa vie , ses mutations colorées ; de la tracer, la commenter , l’annoter ,la restituer, ,à partir de ce que le regard et l’attention peuvent saisir des ombrages d’un feuillage ,d’une orchidée , d’une tulipe ,ou d’une rose .Ces herbiers des imaginaires, par une traque douce et vigilante , nous valent de vertigineux jeux de couleurs ,de traits , mêlant formes communes et abstractions. iphone 7 phone cases tozo Et que ce soit dit avec des fleurs ne fait qu’aviver les ombres qui, pour chacun de nous, persistent du fond de nos cavernes oubliées ! Daniel Bégard On retrouvera les œuvres exposées dans le site de l’artiste : www.dorisschlaepfer.com Voleur Avant la connaissance du Bien et du Mal, avant l’aube de moralité ou d’empathie existait Lilith, la première femme d’Adam.. Elle était capable de se transformer en creature maléfique ou en esprit diabolique. Elle apparut à Eve comme un serpent, et depuis ce temps – là elle existe en toute femme et (homme) mais elle ne se rélève que rarement, hormis chez l’artiste ou le criminel. Comme Lilith le voleur obéit aux instincts primitives, tel l’aigle fixant sa proie ou le goéland piquant sur le poisson. A pas feutrés le voleur glisse et empoigne son butin, au meme instant la rose est séparée de son ombre qui doucement s’effiloche surprenant la courbe vide et blanche du vase. Le voleur ne coopère pas. Il désire. L’action de dérober est plus importante que la rose elle – même. iphone 7 case liverpool L’art de Doris Schläpfer appartient à ce moment archaïque ou la déchirure entre la nuit et la lumière est encore fraîche et boulversante. Ces regions ne sont accessibles que par les chamans, les artistes (parfois) ou les voleurs. iphone 7 phone cases panda Bien entendu cet art n’est pas “ peinture” dans la manière traditionelle puisque chez Doris la connexion entre mouvement du pinceau et réponse du support n’existe pas. Doris peint sur du contreplaqué enduit de gesso. L’image n’est pas absorbée par le support. Les marques sont fluides. Un mouvement libre traverse la surface ou la profondeur du noir reste sans épaisseur. L’encre liquide coule jusqu’à l’arrêt du geste de l’artiste. La nature conceptuelle du travail de Doris est paradoxalement instinctive, mais un instinct subtilement contrôlé par l’intuition et l’imagination.. Avec une concentration ciblée le voleur vient d’accomplir son méfait, lui et la rose ne font plus qu’un.. Le tableau en est le témoin.