Vendredi 3 Septembre. Au moment où « Visa pour l’Enfer » se délecte de signes surexhibés et de catastrophes uniformisées, où Luc Chatel brandit le credo de la « révolution copernicienne », place aux propositions arlésiennes. Au Magasin de Jouets, la photographe Olivia Pierrugues, fraîchement sortie de l’ENSP, présente Hombrias, un regard sur l’univers de la corrida, suite à une commande du directeur de la galerie, Pierre Hivernat, aficionado convaincu, quelque peu réticent, comme d’autres, à l’extraordinaire galvaudé en matière photographique. griffin iphone 7 case Pour cette exposition, tous deux ont sélectionné une série homogène de trente-deux clichés contre-collés, évacuant la violence et le sanguinaire et insistant davantage sur l’animalité, sur des mains tendues, des gestes anodins de l’avant-scène, soit des métonymies tauromachiques. Olivia Pierrugues, qui poursuit son travail sur des univers virils, après avoir été remarquée pour ses points de tensions dans le monde des boxeurs pendant les RIP, esquisse un sursaut d’insatisfaction face à ses clichés…Le trac sans doute et la conscience que son travail photographique ne questionne pas ici la ferveur locale mais qu’il repose essentiellement sur des saillies intimistes, dans les Corrales, où elle a pu s’introduire grâce à l’aide de Luc et Marc Jalabert, éleveur et directeur des arênes d’Arles. speck iphone 7 case La recherche plastique, la couleur, le soin des détails font écho à la peinture espagnole, aux deux années passées à Séville pour Olivia, à l’influence du photographe Cristobal Hara. Depuis l’ouverture de la galerie, Pierre Hivernat, qui roule sa mèche entre Londres et Arles, après avoir claqué la porte de Marseille 2013, recherche l’alliance avec les partenaires locaux et espère pouvoir encore produire, dans la mesure des finances, des expositions, comme celle-ci, avec la qualité du tirage du laboratoire Voies Off. marble light up phone case iphone 6 Son épicerie d’art concentre aussi en sous-titre une boutique et une librairie avec des carnets uniques, des matchboxes, des cartes….Et, habité par le vouloir-faire cher à Roland Barthes, il proposera pour la suite un « open place »: délocaliser le lieu quinze jours à New York, organiser des lectures.. Gageons que le lieu conservera la nécessité de la prise de risque artistique. Tout près, La Vitrine, autre galerie dans la rue Jouvène, façonne son côté destroy et disparate. Sur du papier Kraft, Charlotte Antoni, étudiante aux Beaux-Arts de Marseille, étale ses gueules qui crachent ou vomissent dans un monde noir de fumée. iphone 7 plus phone cases charger Lucie Dufour chevauche avec son appareil photographique le monde de l’équitation américaine et tout en haut, au poulailler, Lisa Sudhibhasilp présentent les traces photographiques de l’humain: sapins sociologiques, effigies d’intérieurs de voiture… Julie et Aurélie, programmatrice et directrice, ont aussi des projets plein la tête et inviteront bientôt Ln Boulle, la nouvelle fée du désign et d’autres surprises… Gageons encore qu’elles trouveront les modes et moyens de conduire avec justesse l’ecclectisme artistique. Florence JOU Le Magasin de Jouets, exposition Hombrias jusqu’au 17 Octobre. La Vitrine, expositions renouvellées chaque mois.