Yvonne Kervévant – Fraïsse Hameau de Mayranne 34210 Minerve France Tel. 0675326943 L’artiste invente un nouvel alphabet, pour déchiffrer la terre autrement. Terre Noire. Métallique apparence de la terre polie. Terre travaillée par des forces sensuelles. iphone 6 rubber case flower Carapace lisse, gonflée de silence dont la violence contenue fissure la surface. Broderies de dentelles serties dans la matière, filatures subtiles, délicates calligraphies….. Terre Chamottée. Terre des sacrifices et des offrandes. iphone 6 case with photo Réceptales aux bords escarpés, entaillés, déchirés, qui semblent protéger l’accès aux coques rondes, accueillantes, ouvertes comme des suppliques sur l’espace qu’elles engouffrent. iphone 6 case soft silicone Formes marquées de signes, archaïques tatouages d’avant l’histoire. Sculptures . . iphone 6 plus case card slot Terres sauvages prises à bras le corps. iphone 8 impact case Terres apprivoisées, caressées, bercées. Terres couturées, pliées, ourlées, raccommodées.
Claudio ISGRO : Signes contemporains.
Galerie du Château rue du Bassin Sigean 11130 vendredi, samedi et dimanche du 15 au 24 Juin 2012 de 16 h00 à 19h00 Quel lieu peut être plus clos que celui que les hommes bâtissent pour préserver et contenir ou se préserver et maintenir ? . iphone 7 phone cases glip Et lorsqu’ils l’oublient, le rejettent, le désaffectent, le laissant à son vide et à ses ombres que devient-il laissé à lui-même, cet outil, cette architecture qui pourtant porte à jamais la marque de cette humanité. twenty one pilots iphone 7 case Il y a quelques années déjà Claudio Isgro avait réalisé un premier relevé photographique de ces architectures, en choisissant la plus vitale d’entre eux, l’une des plus closes qu’il soit possible aussi, le château d’eau. iphone 6 case donut Bien entendu un tel relevé n’est possible que par le surgissement brutal de la lumière . Or sous cet éclat, le clos réserve alors une belle surprise. grey iphone 7 case Il y a là , comme dans une caverne , un monde de couleurs, de traits , de traces, une vie , deux vies même ; celle qui fait mémoire, peut être, des besoins des hommes , et celle qui marque , dessine , la vie de la matière, pierres ou béton . Les images qui en naissent s’avèreront d’une rigoureuse réalité, d’une « realita incredible e mai creduta « aurait pu dire Eugenio Montale * réalité incroyable et jamais crue en effet, car qui sait encore voir les réalités et les vérités du clos ! . Pour son retour dans ces vérités-là qui sont autant de paysages internes nés de la matière, et de l’effet des eaux et de ce qu’elles portent Claudio Isgro a entrepris une sorte de typologie des couleurs et des formes. Ici, elles font penser à de vieux murs siciliens , des murs que l’on rase, en fuite, ou sur lesquels on s’appuie. Là ce sont des horizons qu’elles dessinent, ou des rebords, des appuis. Elles se déclinent d’une dominante de bruns, légers ou alourdis du gris originel, ou bien ce sont des ocres dorés , et la percée d’imprévisibles blancheurs. Surgissent aussi des lignes qui ont des logiques de limites , de frontières , ou des appels à des verticales manquantes, oubliées. Alors l’artiste ponctue , relève ces tendances , ou ces aveux en somme , les appuie , les souligne de traits, de géométries noires , horizontales ou verticales que permet la très contemporaine création numérique. Ce faisant il renoue paradoxalement, et c’était certainement là , aussi , l’objet de son intervention , avec les gestes et savoirs faire des maçons qui ont conçu l’ouvrage et ceux plus anciens encore , immémoriaux qui permettent la conservation de l’eau et sa distribution , un indicible savoir humble et oublié , auquel aujourd’hui , hélas, l’on ne pense plus guère. Daniel Bégard. juin 2012 Claudio Isgro . Galerie du Château .Sigean . * Eugenio Montale .
Carmen Herrera – Lisson Gallery London
52-54 Bell Street 1 February – 3 March 2012 L’artiste peintre cubane Carmen Herrera est née en 1915, elle continue à dessiner et à peindre tous les jours à son domicile à New York. . . Reconnaissance est arrivé tard pour Herrera: une histoire pas rare chez les femmes de sa génération. glasgow rangers iphone 7 case Après sept décennies de peinture, son travail a finalement été montré à une audience plus grande à travers des expositions à New York et au Royaume-Uni à l’Ikon Gallery, Birmingham en 2009 et Herrera a été instantanément reconnu comme un pionnier de l’abstraction géométrique de l’Amérique Latine. iphone 7 phone cases incipio Ses compositions sont frappantes dans leur simplicité formelle et fortement influencé par ses études d’architecture à l’Université de La Havane, Cuba de 1937 à 1938. iphone 7 case with card holder black . iphone 8 plus real carbon fibre case .
David Shrigley : Brain Activity – Hayward Gallery London
1 février – 13 may 2012 David Shrigley: Brain Activity, couvre la gamme complète de la pratique diversifiée de David Shrigley des deux dernières décennies de la carrière de l’artiste, y compris dessin, animation, peinture, photographie, taxidermie et sculpture. . design iphone x case . David Shrigley est surtout connu pour ses dessins et animations humoristiques qui font des observations plein d’esprit et ironique sur des sujets sociaux et familiers et des situations quotidiennes. . Délibérément amateurs et bruts, ils ont un appel immédiat et accessible, tout en offrant des commentaires perspicaces sur les absurdités de la vie, la mort et tout ce qui est entre. . Depuis avoir été diplomé à la Glasgow School of Art en 1991, Shrigley a produit plus de 7000 œuvres sur papier qui explorent tout, du banal au sublime par texte et image. apple smart battery case for iphone 6 6s . . strong case iphone 7 plus . Les sculptures de Shrigley sont caractérisés par leur échelle bizarre, qui prête une inquiétante étrangeté aux œuvres. Elles varient de petites sculptures fabriqué à main, faites de matériaux insolites, à des séries plus importantes et des installations. french bulldog phone case iphone 7 . .
LES LOCATAIRES – L’isba accueille Jacques MONORY et Alain LAPIERRE
Du 25 mai et jusqu’au 13 juillet 2012, L’isba accueille Jacques MONORY et Alain LAPIERRE, réunis pour une nouvelle exposition : LES LOCATAIRES. zover iphone 8 case Jacques Monory est une figure incontournable de l’histoire de la peinture récente. iphone 8 travel case Membre fondateur du mouvement de la Figuration Narrative dans le milieu des années 60, Jacques Monory en devient l’un des principaux représentants aux côtés de Rancillac, Klasen, Erro ou Adami… Il affirme rapidement un style singulier, définitivement engagé dans la représentation qu’il continue d’explorer depuis plus de 50 ans d’une carrière internationale. Alain Lapierre entretient une pratique singulière et hybride avec le dessin à travers laquelle il cherche à préciser ce qu’est pour lui la surface (papier ou écran) qui l’accueille. Cet espace «où tout peut s’envisager, se rejouer, se projeter» : du trait le plus lâché à la minutie la plus obsessionnelle. iphone 8 case walking dead Dessins au trait traditionnel, dessins informatiques, dessins animés. iphone 7 phone cases spigen glitter Ré-interprétation permanente du dessin, qui se construit par la juxtaposition de motifs, dans l’accumulation de couches, les saturations, les repentirs … reprises incessantes jusqu’à ce que, parfois, le support marque l’arrêt. Projections : Dans le cadre de l’exposition, un partenariat a été mis en place avec l’espace LICENCE III qui projettera une sélection de films d’animations réalisés par Alain Lapierre. La galerie L’Isba est ouverte du jeudi au samedi et sur rendez-vous, de 14h à 19h.
Sylvie Romieu : naturel, et évidences
Sylvie Romieu : « Gracias « à la Chapelle Saint-Joseph. Fitou. 6 case iphone hard jusqu’au 17. Juin . On connaît trop peu la Chapelle St Joseph à Fitou, haute perchée et d’une belle simplicité naturelle, dont la programmation culturelle est toujours de qualité . iphone 8 cases camo Sylvie Romieu a choisi, d’y montrer en ce début de saison une trentaine de petits sujets, tous dédiés à une sorte de recherche de l’épure de la forme, et du trait comme un repos ou un ressourcement après les « sculptures photographiques « qu’elle vient d’exposer avec succès à Turin. Mais comme le relève Claudio Isgro dans une présentation de ce travail, elle inscrit encore ces petits formats, aux techniques différentes dans la continuité du médium photo. iphone 6 plus floral case Elle montre ainsi, et pourquoi, le trait, la forme pleine ou en creux , que la photographie énonce, non seulement fait passage vers l’épure de l’image, mais s’y intègre ou s’y dissous . iphone 6 phone case ariana grande Elle le fait en partant de formes simples, récurrentes dans sa création ( une maison , un arbre , une silhouette) s’en saisissant, les déclinant , les creusant par un processus qui tout en restant photographique, les conduit à des blancheurs, calmes, douces, un apaisement qui tout au long du parcours, quasi initiatique, qu’elle a organisé dans la chapelle nous fait guetteur de leurs mutations et de leurs survies. C’est simple évident et beau.
Doris Schläepfer : Suspicions ou du mystère des ombres
Doris Schläepfer : « Suspicions » ou du mystère des ombres . iphone 7 case ted Atelier Burlumi 1 place du marché 11800 Trèbes du 23 mai au 10 juin 2012 À l’Atelier Burlumi de Trèbes , Doris Schläepfer aura proposé au début juin et avant de les montrer à Londres ses « Suspicions’ . Malgré ce titre, il n’y avait là rien de suspect , ni raison de se méfier car elle y exposait en une vingtaine d’oeuvres de formats et supports différents (encres, acryliques sur papier , carton, bois) un passionnant état des lieux et aussi un rapport d’étape. Celui de ce travail qu’elle poursuit avec bonheur, cherchant à percer le mystère des ombres et celui de cette contradiction qui les fait vivre à nos yeux par leurs mystères et leurs beautés tout en troublant , fut-ce inconsciemment, notre raison. Car ces ombres en effet ont une vie aux couleurs infinies (‘‘Die farbigen Schatten ‘’ selon Goethe) et changeantes. La question de l’ombre , de sa nature, de son sens traverse, on le sait l’histoire de la représentation depuis Platon. iphone 7 plus phone cases with screen protector L’approche originale de Doris Schlaëpfer c’est de s’en tenir à la nature de l’ombre , à sa vie , ses mutations colorées ; de la tracer, la commenter , l’annoter ,la restituer, ,à partir de ce que le regard et l’attention peuvent saisir des ombrages d’un feuillage ,d’une orchidée , d’une tulipe ,ou d’une rose .Ces herbiers des imaginaires, par une traque douce et vigilante , nous valent de vertigineux jeux de couleurs ,de traits , mêlant formes communes et abstractions. iphone 7 phone cases tozo Et que ce soit dit avec des fleurs ne fait qu’aviver les ombres qui, pour chacun de nous, persistent du fond de nos cavernes oubliées ! Daniel Bégard On retrouvera les œuvres exposées dans le site de l’artiste : www.dorisschlaepfer.com Voleur Avant la connaissance du Bien et du Mal, avant l’aube de moralité ou d’empathie existait Lilith, la première femme d’Adam.. Elle était capable de se transformer en creature maléfique ou en esprit diabolique. Elle apparut à Eve comme un serpent, et depuis ce temps – là elle existe en toute femme et (homme) mais elle ne se rélève que rarement, hormis chez l’artiste ou le criminel. Comme Lilith le voleur obéit aux instincts primitives, tel l’aigle fixant sa proie ou le goéland piquant sur le poisson. A pas feutrés le voleur glisse et empoigne son butin, au meme instant la rose est séparée de son ombre qui doucement s’effiloche surprenant la courbe vide et blanche du vase. Le voleur ne coopère pas. Il désire. L’action de dérober est plus importante que la rose elle – même. iphone 7 case liverpool L’art de Doris Schläpfer appartient à ce moment archaïque ou la déchirure entre la nuit et la lumière est encore fraîche et boulversante. Ces regions ne sont accessibles que par les chamans, les artistes (parfois) ou les voleurs. iphone 7 phone cases panda Bien entendu cet art n’est pas “ peinture” dans la manière traditionelle puisque chez Doris la connexion entre mouvement du pinceau et réponse du support n’existe pas. Doris peint sur du contreplaqué enduit de gesso. L’image n’est pas absorbée par le support. Les marques sont fluides. Un mouvement libre traverse la surface ou la profondeur du noir reste sans épaisseur. L’encre liquide coule jusqu’à l’arrêt du geste de l’artiste. La nature conceptuelle du travail de Doris est paradoxalement instinctive, mais un instinct subtilement contrôlé par l’intuition et l’imagination.. Avec une concentration ciblée le voleur vient d’accomplir son méfait, lui et la rose ne font plus qu’un.. Le tableau en est le témoin.
« Indian Gaze » Anju Chaudhuri & l’Art tribal indien d’aujourd’hui
Exposition du 13 avril au 3 juin 2012 Spiritualité et Nature dans l’art contemporain indien célébreront la nouvelle exposition de printemps au L.A.C. L.A.C. Lieu d’Art Contemporain HAMEAU DU LAC 11130 SIGEAN Sur une proposition de l’artiste Nitin Shroff, commissaire d’exposition invité, les peintures narratives et texturées de l’artiste Bengale Anju Chaudhuri, mêlant tradition occidentale et mythologie Indoue, côtoient les oeuvres d’artistes contemporains de l’art tribal indien reconnus internationalement ; Venkat Raman Singh Shyam – Arvind Ghosalkar – Ramesh Hengani – Saroj Rathod – Gurupada Chitrakar. iphone 7 finger case Ces artistes s’emploient à perdurer les gestes représentatifs des tribus ancestrales indienne : Madhubani / Mithila – Gond – Warli – Patua / Chitrakar. mobile cases for iphone 6 Anju Chaudhuri Pour la peinture d’Anju c’est toujours le premier matin du monde car tout commence par cet éblouissement, par ce moment où le regard s’affole de tout ce qu’il voit et qu’il ne peut décrire. La peinture consiste justement en cela : à appréhender, à saisir toutes ces formes, toutes ces couleurs, toutes ces lumières mouvantes, autrement dit à tenter d’ordonner en un tout ce chaos de sensations, d’impressions, d’idées. C’est pourquoi sans avoir participé aux débats théoriques Support Surface à Paris puisque dans les années 70 elle suivait les cours de Gualian Ayres à la Saint Martins School à Londres, elle a travaillé très vite sur des toiles ou des papiers libres – qu’elle maroufle ou non par la suite – et toujours hors des données habituelles du cadre et même sur des formats très différents qui vont du grand au presque minuscule où le sujet est comme lové et qu’il faut donc aller chercher. En contemplant ce monde si ouvert, si perméable, ouvert sur toutes les directions on pourrait évoquer une influence de la peinture All Over américaine (elle aime Sam Francis, Joan Mitchell) mais ne se réfèrerait-elle pas plutôt à cette tradition si vivante encore de la pensée indienne qui veut que tout soit lié, uni, que rien ne commence, ni ne finisse jamais. Pendant longtemps il y a eu comme un trop plein, avec un espace dense, saturé, multipolaire : pas de chemin tracé à l’avance, seulement les méandres et les hasards de la création. On est dedans, dans la durée toute entière du geste de la peinture. Il faut d’abord, avant de voir, accepter de se laisser envahir par tout ce cosmos végétal. Anju vient en effet d’un pays, le Bengale, où la nature est luxuriante et c’est ce désir d’immersion totale dans ses profondeurs – elle travaille toujours à plat sur le sol – qu’elle veut exprimer. Tout se cache et tout réapparaît à des moments furtifs entre l’ombre et la lumière : ici on devine un petit temple dissimulé à l’orée d’une forêt comme il y a en tant en Inde, ici une brassée de feuilles, ici une rivière qui coule, ici une fleure brille dans l’obscurité. Comme chez Tagore, la Nature est la grande inspiratrice puisque nous les humains aimerions tant pouvoir vivre à l’unisson, nous régénérer dans son mouvement perpétuel. Anju ne dit-elle pas que la peinture, pour elle, est le sein. Elle ne dessine pas car le dessin est séparation : c’est l’accord très calculé des couleurs, souvent rares, qui guide et construit l’espace de l’œuvre. iphone 6 case greatest showman Elle mélange tout, les formes semblant naître d’elle-même, il faut contrôler un minimum, laisser agir les pinceaux – chacun a son histoire et il y en a toutes sortes – la main, parfois le corps tout entier avec ses gestes furieux ou tendres qui se contredisent, luttent les uns avec les autres. Tout est en métamorphose mais aboutit cependant toujours à une harmonie lumineuse. Aucun outil n’est privilégié : un chiffon créera une tache, des faisceaux de branchages balaieront le papier ou la toile, feront gicler la couleur, des empreintes diverses secrèteront d’autres formes pas toujours identifiables, on aperçoit même des traces de peigne qui font vibrer la surface autrement. C’est cela la vie de la peinture, son pouvoir toujours renouvelé. Anju fabrique aussi de ses mains de petits livres précieux et uniques, pratiques aussi beaucoup le monotypes et la gravure – qu’elle a apprise avec deux grands maîtres Hayter et Krishna Reddy – car elle aime avant tout le papier souple, ductile et les reprises de l’impression. Ces dernières années il semble qu’elle ait besoin d’un espace neutre, blanc, pur, à peine quelques plis du papier ou de la toile pour démarrer : elle ne remplit plus la surface elle a tendance au contraire à la vider, pour laisser fuir la couleur vers les bords et montrer un espace infini. Les couleurs jaillissent dans l’air, en pure liberté, en pure volupté – même si la gamme paraît inhabituelle à nos yeux d’occidentaux – les rouges fusent, les bleus sont d’une intensité irréelle, le jaune et le carmine s’accordent toujours, créant une musique légère, douce et vive à la fois. Peut-être peut-on y voir une sérénité, un abandon au flux des événements : « Tu laisse couler, tu vis avec, tu contrôle ou pas … Tout est recyclable en Inde même ton corps qui devient âme. » dit Anju. iphone 7 plus case baby pink Claude Schweisguth L’art tribal contemporain indien L’art tribal contemporain indien explore la diversité des styles et des techniques de l’art tribal indien, nommées : Madhubani / Mithila – Gond – Warli – Patua / Chitrakar, dont le travail retrace des siècles de culture indienne. Bien que les artistes du folklore indien ont pratiqué l’art tribal durant des siècles, ce n’est que depuis ces cinquante dernières années qu’ils jouissent d’une reconnaissance internationale en tant qu’artiste. De l’artisanat, leurs créations furent ainsi considérées comme art à part entière. Initialement propre à l’univers de l’artisanat habituellement pratiqué par les femmes, la visibilité internationale de l’art tribal indien fût la conséquence de la terrible crise économique qui frappa l’Inde dans les années 1966–1968. Afin de créer de nouvelles ressources non agricoles, la All-India Handicrafts Board (ancienne fondation de conseil sur l’artisanat Indien, crée en 1952, pour conseiller le gouvernement sur les problèmes liés à l’artisanat et proposer des mesures d’amélioration et de développement) a encouragé les artistes femmes à développer leurs pratiques artistiques sur support papier à des fins commerciales. Ce fût une véritable renaissance pour cet art qui révéla au monde la richesse du folklore et l’art tribal Indien et fût exposé dans de grande galerie du monde entier. Cette exposition explorera un travail narratif, reflet d’un monde en mutation qui invite le visiteur au voyage et à l’échange, dressant un pont entre les cultures occidentale et orientale de la tradition passé à la création contemporaine actuel.