Nous avons fait la découverte d’un espace d’art mobile à quelques pas du CRAC à Sète. La galeriste sympatique et énergétique s’est installée à Sète pour 6 mois. Ceci et la deuxième phase de son projet innovateur. L’exposition dans l’espace d’art mobile présente les sculptures de Gerard Koch en dialogue avec des oeuvres d’artistes video, filmmaker et photograph. Tous les oeuvres exposées etait realisées dans l’atelier du sculpteur francais. Avec Belinda Parsons, filmmaker (UK) Vincent Cunillère, photograph (FR) Peter Goerlich, vidéo (DE) Exposition du 9 janvier au 28 fevrier 2009. Pour la troisième phase elle organise un CONCOURS D’ART VIDEO/PHOTO/FILM, (voir le texte après le documentaire) Monica Bor-de-mer nous à parlé de son aventure: PHASE 2 DE L’ESPA©E D’ART MOBILE: FLUIDITES@SETE…le but/message ultime de l’ installation/exposition est: – LA COLLABORATION/LE DIALOGUE ENTRE ARTISTE SCULPTEUR ET VIDEASTE-PHOTOGRAPHE-CINEASTE… – LE REGARD EN PROFONDEUR SUR L’OEUVRE DE L’AUTRE SANS JUGEMENT…SANS CLASSEMENT – INVITATION D’APERCEVOIR LE LIEN DIRECT ENTRE L’HOMME ARTISTE ET L’OEUVRE QUI TRANSMET LA QUALITE HUMAINE DE L’ARTISTE ET L’EFFET DE CES OEUVRES SUR LE SPECTATEUR… battrey case iphone 8 plus ————————————————————————————————————————————————————- PHASE 3 DE L’ESPA©E D’ART MOBILE: -L’ESPA©E D’ART MOBILE ORGANISE UN CONCOURS D’ART VIDEO/PHOTO/FILM -FESTIVAL DE FILM/PHOTO POUR L’ANTIPODE- -INVITATION AUX ARTISTES VIDEO/FILM/PHOTO DE LA REGION DE PRODUIRE DES OEUVRES VIDEO ENTRE 3′-11’MINUTES POUR ‘L’ANTIPODE’ AVEC LE TITRE: ‘VOIR ET ETRE VU PAR L’ETRANGER’… LE MESSAGE PART DE ‘SETE HERAULT FRANCE’- -LES ARTISTES SONT INVITES A PRODUIRE DES MESSAGES ARTISTIQUES POUR UN PUBLIC MAORI ET ARBORIGENE QUI SERONT ENVOYE PAR LE CENTRE DE LA TERRE VERS LA NOUVELLE ZELANDE. iphone 7 celtic fc phone case LES AUTEURS DES 3 OEUVRES SELECTIONNEES PAR LE JURY GAGNERONT UN VOYAGE EN NOUVELLE ZELANDE/AUSTRALIE POUR PRESENTER LEURS OEUVRES -DESCRIPTION DU LIEU DE PROJECTION DANS L’ESPA©E D’ART MOBILE: -L’ANTIPODE EST UN CINEMA D’ART VIDEO. sparkle phone case iphone 7 plus CE CINEMA EST COMPOSE D’UN ECRAN ROND (110CM DE DIAMETRE) OU L’OEUVRE VIDEO EST VU PAR TERRE DANS UN PUIT. tropical phone case iphone 7 CETTE IMAGE VIDEO RONDE CREE UNE FENETRE AVEC VU SUR L’AUTRE COTE DE LA TERRE. thin metal iphone 6 case DEPUIS 2004 DES ARTISTES DE TOUS HORIZONS ONT CREES DES OEUVRES VIDEO POUR ‘L’ANTIPODE’. L’ESPA©E D’ART MOBILE APPARAITRA EN NOUVELLE ZELANDE ET EN AUSTRALIE AVEC L’ANTIPODE DANS SON BAGAGE. -DESCRIPTION DU CONTENU DE L’OEUVRE: L’OEUVRE DOIT CONTENIR UN MESSAGE DE ‘SETE HERAULT FRANCE’ ADRESSE A UN PUBLIC DE PREMIERE NATION, MAORI, MORORI ET ARBORIGENS. LE CONTENU DES OEUVRES REPRESENTE NOTRE VIE ICI AVEC TOUTES NOS HABITUDES, NOS ENDROITS PREFERES, NOS CROYANCES, NOS METIERS ET NOS COUTUMES AUX ETRES HUMAINS DE LAS BAS DE L’AUTRE COTE DE LA TERRE -OUVERTURE PRE-FESTIVAL LE 11 MARS 2009 -DU 11 AU 22 MARS 2009 LE JURY DE L’ESPA©E D’ART MOBILE VISIONNE ‘LES NOTES D’INTENTIONS’ ET LES DVD ‘CONTENANT LA MAQUETTE DE LA VIDEO/ DU MONTAGE PHOTO -LA PRODUCTION DES OEUVRES SERA DANS CERTAINS CAS SOUTENUS PAR ‘UN CONTRAT D’AIDE A LA PRODUCTION’ LA SELECTION SERA A DEFINIR PAR LE JURY -PRESENTATION PUBLIC EN AVRIL 2009 —————————————————————————————————————————————————————- INSCRIPTION: POUR PARTICIPER AU CONCOURS IL FAUT ENVOYER LE FORMULAIRE CI-JOINT A ‘L’ESPA©E D’ART MOBILE, 3 QUAI ASPIRANT HERBER, 34200 SETE RENSEIGNEMENT: TEL.
Serge Griggio – Rendez-vous à L’atelier
Narbonne : L’expérience de l’Atelier des Pénitents Il existe une question, simple, qui ne nous vient pas naturellement. Qu’est-ce que l’art pour nous, comment se vit-il, ? se fait-il ? qui le produit et pourquoi ? .Or, il ne s’agit là, que d’un devoir que nous devrions avoir au nom de notre citoyenneté, une exigence lointaine d’un précepte platonicien « recherchez l’âme au moyen de ce que les yeux perçoivent ». Chacun sait, fut-ce vaguement qu’il existe des politiques culturelles et des acteurs multiples du même nom, supposés entretenir au nom de la République si ce n’est le goût des arts, au moins l’idée qu’il puisse y en avoir un ! . Mais ce constat suffit rarement. Il faut donc revenir à notre exigence car si le pouvoir politique est loin de nos impulsions et de nos désirs, l’art, par les artistes qui le font est-il, lui, plus proche de nous et de nos attentes ? Narbonne aura connu cet hiver, un ensemble de situations construites autour de la mise en œuvre de l’exposition-atelier de Serge Griggio qui permet peut-être d’y voir plus clair. À l’origine une proposition peu fréquente, un artiste invité à présenter son travail dans un lieu dédié, souhaite faire de celui-ci temporairement son atelier. Proposition que soutiendra l’équipe culturelle de la municipalité. Ce qui suivra va devenir alors une aventure humaine et artistique, insolite et passionnante. Dans un atelier, on travaille, on produit. Griggio y peint pour lui, mais il y enseigne ou initie jeunes élèves et collégiens. iphone 7 pink marble phone case Dans un atelier, on se rencontre, on se parle, on échange des idées et des outils. Les artistes invités y laisseront leurs propres travaux, les commenteront, feront réseau pour porter leur part du projet. Les collectionneurs, les amateurs seront aussi de la partie, et d’autres disciplines s’y mêleront et s’y confronteront. Enfin et ce fut décisif, ce passant curieux, ce voisin, ou celui qui, par bouche-à-oreille, sera venu pour voir, s’attardera, commentera avec qui est là, de ce qui est là, ou de ce qui pourrait y être. L’atelier reprendra alors son sens premier car on y produira collectivement du sens, selon des savoirs et des désirs mis en commun. En bref tous ceux qui y seront passés auront ainsi vécu, pour un temps, la belle expérience d’une formation d’unités actives de solidarité, condition première d’une citoyenneté réelle. Cet Atelier qui ne se voulait pas être une leçon pourrait bien toutefois être aujourd’hui un modèle nécessaire. Daniel Bégard. Rendez-vous à l’atelier Exposition prolongée du 13 au 20 décembre 2009 et du 4 janvier au 14 février 2010 “AU BRUIT DES FONTAINES” DECOUVERTE D’ŒUVRES DES ARTISTES INVITES DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION DE SERGE GRIGGIO A LA CHAPELLE DES PENITENTS BLEUS 4 JANVIER – 14 FEVRIER 2010
. Du 4 au 10 janvier 2010 : les œuvres de Yseult Houssais et Florian Guillet Du 11 au 17 janvier 2010 : les œuvres de Piero Mosti-Dusi Du 18 au 24 janvier 2010 : les œuvres de Gilbert Garcia et Muriel Navarro Du 25 au 31 janvier 2010 : les œuvres de Daniel Bégard, Fernand Soual, Bruno Sellenet et Claude Meurisset. Noir de l’aube, Jour brun Nuits blanches À propos de Paul Celan pdf à télécharger ici:
Du 1er au 7 février 2010 : les œuvres de Chantal Lekim-Paicheler Du 8 au 14 février2010 : les œuvres de Véronique Vialade-Marin et Claudio Cravero PROGRAMME DE RENCONTRES DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION DE SERGE GRIGGIO A LA CHAPELLE DES PENITENTS BLEUS “RENDEZ-VOUS A L’ATELIER” 4 JANVIER – 14 FEVRIER 2010 Mercredi 13 janvier à 18h30: Pier Giorgio Corchia, directeur de galerie d’Art Patricia Livolsi, artiste Rencontre – Lecture d’auteurs italiens Mercredi 27 janvier à 16h15 : “ Autour de l’œuvre de Paul Celan” Daniel Bégard, critique d’art Bruno Sellenet, plasticien Fernand Soual, plasticien Claude Meurisset, plasticien Entretien – Lecture d’extraits de poèmes de Paul Celan par Doris Schläpfer et Remy Soual Mercredi 10 février à 18h30 : Véronique Vialade-Marin, professeur de Lettres, photographe Dominique Marin, psychanalyste Vendredi 12 février à 18h30 : Présentation des tableaux de Serge Griggio réalisés durant l’exposition “Rendez-vous à l’atelier” Carte blanche à de jeunes créateurs invités par Serge GRIGGIO dans le cadre des Rendez-vous à l’atelier Le Samedi 12 décembre à 18h30 en présence des artistes : Seloia Achouri – Maeva Barrière – Idriss Bigou Gilles – Sophie Minana Pauline Moulis – Gaëlle Navarro – Lisa Roques – Sandra Rossi ainsi que les dessins réalisés par les élèves de Narbonne et les jeunes de l’hôpital de jour lors de leur visite à l’atelier La soirée sera ponctuée par diverses interventions musicales, artistiques et littéraires. Tristan Laroye (vidéo art) – Bizern (lectures extraites du roman Vertiges) Stéphane Kowalczyk (installation vidéo) – Grand destin (rap) Lez’Arts abstraits (rock) – Flavio Griggio (batterie) Carte blanche à de jeunes créateurs invités par Serge GRIGGIO dans le cadre des Rendez-vous à l’atelier Au bruit des fontaines : l’art contemporain et quotidien en région. Découvertes d’œuvres, les artistes invités aux Pénitents Bleus . Narbonne du 14/10 au 2/12 2009 Présentant un ensemble de travaux qui sont autant de témoins de ma vie de créateur en région, j’ai souhaité inviter, pour partager ce moment, les artistes que j’ai connus au cours de ces années , et dont j’ai apprécié le travail . Il y a bien sûr entre nous des liens d’amitié et d’estime réciproque, mais aussi et peut être surtout une sorte de solidarité qui tient à ce que nous affrontions les mêmes conditions pour créer une œuvre artistique en région tout en restant profondément attachés à celle-ci , ce quelles que soient nos origines et nos choix esthétiques . Ces artistes montreront un choix de leurs œuvres récentes , à tour de rôle , au sein de ma rétrospective, d’autre part ils présenteront celles-ci à nos visiteurs selon le programme des rencontres joint . J’espère vous retrouver nombreux à chacune de ces occasions Serge Griggio Du 14/10 aux .20/10 : artistes invités (œuvres exposées): Ballard et Sylvie Romieu .Le 22/10 a/C de 16h30 Rencontre avec Daniel Bégard et Bruno Sellenet Du 22/10 au 27/10 artistes invités Daniel Bégard et Bruno Sellenet Le 28/10 de 16h30 à 18h Rencontre avec Christian Hadengue et Claudio Isgro Du 28/10 au 3/11 : artistes invités Christian Hadengue et Claudio Isgro .le 4/11 de 16h30 à 18h . Rencontre avec Claude Abad et Martine Trouïs Du 4/11 au 11/11 artistes invités Claude Abad et Martine Trouïs .Le 12/11 de 16h 30 à 18h : Rencontre avec Philippe Chapert-Gaujal et Fernand Soual Du 12/11 au 17/11 : artistes invités Philippe Chapert-Gaujal et Fernand Soual .le 18/11 de 16 h 30 à 18 h :Rencontre avec Jean-Christophe-Alix et Claire Charpentier Du 18/11 au 26/11: artistes invités Jean-Christophe Alix et Claire Charpentier .Le 27 /11 de 16 h30 à 18 h : rencontre avec J.P Poutier et J.Mathès Du 27/11 au 2/12 : artistes invités : JP Poutier et J.Matès Mercredi 14 octobre à 18h30 : Céline Juton, responsable culturelle, médiatrice Lecture du texte de présentation de l’exposition Mercredi 21 octobre à 16h15: Daniel Bégard, critique d’art, écrivain, peintre Laetitia Deloustal, chargé de mission en Histoire de l’Art Mercredi 4 novembre à 16h15: Anne Pannifous, galeriste – galerie Carpe Diem à Carlabayle (Ariège) Louis Privat, chef d’entreprise, collectionneur Mercredi 18 novembre à 16h15: Emmanuel Darley, écrivain, dramaturge Dominique Marin, psychanalyste Valérie Schlée, écrivain Mercredi 2 décembre à 16h15: Laetitia Escalier, danseuse Les musiciens du groupe Les Chats fourrés, répertoire d’Alain Bashung revisité Samedi 12 décembre à 18h30: Carte blanche à de jeunes créateurs . SERGE GRIGGIO : Récits et refrains des seuils. « Ne pourrait-on, pensais-je alors, reprendre seulement la série des faits, et refaire le récit. Aucune objection raisonnable ne s’étant présentée, mon parti fut pris aussi tôt « Alessandro Manzoni « Les Fiancés-introduction » 1823 Comment devient-on peintre, et d ‘abord , peut-on le devenir ? Cette question , Serge Griggio a dû l’entendre , mais il est de ceux à qui l’on ne la pose plus. C’est un usage qui certes peut sembler absurde, mais c’est aussi une mauvaise politesse de ne pas la poser.Car un créateur aurait à contrario bien des raisons de souhaiter que l’on la lui pose, et c’est d’ailleurs ce qui serait justement délicat et de bon goût de faire. Pour autant une rétrospective portant sur une période assez conséquente d’une œuvre peut paraître un moyen raisonnable d’essayer de la comprendre . Et l’artiste lui-même qui se dépouille ainsi de son passé peut y trouver les ressources pour s’interpeller lui-même s’il en éprouve le besoin. Une rétrospective ordinaire s’organise en conséquence en jouant des durées, des lieux et, bien entendu des manières et ou des thématiques. C’est ce qui fait la coutume autant que l’usage des « catalogues raisonnés » . Autant dire qu’il ne s’en déduit logiquement que des parcours, des fléchages, des haltes, soit un ordre naturel pour toute muséographie. Car un tel ordre suggère un dispositif linéaire qui convient parfaitement pour les (forcément grands) disparus et pour quelques vivants qui ne rechignent pas devant une commémoration aussi balisée que prématurée. Le seul défaut qu’au demeurant l’on puisse valablement opposer à celui-ci étant que l’on élimine ainsi tout véritable récit. Or une œuvre n’est pas un parcours donné d’avance et repéré comme tel, elle n’est que le relevé des traces qu’elle aura laissé .Une œuvre est en effet un récit, ou mieux une suite de récits composés et chantés dans le temps d’une vie, et dans les lieux de celle-ci. Avec des reprises et des recoupements, des couplets et des refrains. Il faut reconnaître toutefois qu’un tel décryptage de récits singuliers n’est pas forcément chose aisée. La nature de l’œuvre en effet, les conditions de sa conception, choisies ou subies par l’artiste, peuvent brouiller les tours et retours des récits. Mais disons le Serge Griggio est clairement l’homme des récits construits dans la rigueur et sans masques ce qui nous en facilite la lecture. Et l’on revient par là, à la question du « devenir peintre ». Il n’y a pas en ce domaine de décision volontariste, il y a plus vraisemblablement une mise en marche, une sorte de porte, de seuil que l’on passe. Et le premier récit commence avec cette avancée-là . D’où vient cette mise en marche, ou mise en ordre de la création ? probablement d’un jeu de forces « des quantités de force, en relation de tension, pour un objet qui lui-même est force « qui constituera le début d’une histoire « par la succession de forces qui s’en emparent et leur cohabitation « écrira Gilles Deleuze (1). On pourrait dès lors interroger,prioritairement, ce moment d’origine dans ses rapports, conscients ou non, aux permanences de ces « images-pathos « ces images « survivantes » analysées, à la suite de Warburg,par Georges Didi-Huberman .(2). Notamment en ce qu’elles nourriraient ou provoqueraient toute création tendant à une représentation. De plus, de l’addition de cette mise en « marche » et de ces survivances naîtrait alors quelque chose de nécessaire pour passer outre le premier seuil et dérouler au moins le premier récit. Néanmoins le moment originel persisterait comme une nécessité de repère, voire une modélisation toujours à reprendre, a chaque seuil, mais qui retient et s’enrichira, (dans ce qui deviendra une œuvre d’artiste), des acquis emblématiques des seuils successifs . Toutes ces avancées et ces retours ayant formes de couplets et refrains, d’une même ritournelle . Or celle-ci a justement ceci de particulier : « qu’elle fabrique du temps. Elle est le temps impliqué « (3) et partant la ritournelle serait possiblement un mouvement rétrograde seulement formé d’un cercle fermé’ ’ . Mais, Gilles Deleuze, encore, qui en analyse les effets, remarque par ailleurs que si la peinture a ses propres ritournelles c’est parce que le peintre (au moins dans l’image que l’on s’en fait et à la différence d’un musicien) serait beaucoup plus ouvert socialement, beaucoup plus politique, beaucoup moins contrôlé du dehors et de dedans. Ce parce qu’il doit à chaque fois recréer (…) à partir des nouveaux « corps de lumières et de couleurs qu’il produit .(4) . Je n’ai pas cherché à dresser ci-dessus un modèle théorique absolu, mais il se trouve que pour la rétrospective que présente ici à Narbonne Serge Griggio, on y trouvera un éclairage utile, à défaut de l’explicitation d’une œuvre qui ne peut appartenir qu’a l’artiste lui-même et au goût qu’il a, ou non, de nous la livrer. Mais avec le recul que permet cet exercice, il semble possible de tenter de relever de quoi et comment s’est fait cette œuvre, ses couplets, ses mélodies, ses rythmes, ses refrains et ritournelles renouvelés. Les premiers travaux (1979 1982) de Serge Griggio sont de ceux que l’on peut attendre d’un jeune homme qui se sent en capacité d’affronter les mystères et complexité de la représentation. Et assez naturellement le passage du seuil se fait par des imaginaires dominants. Rien d’étonnant donc d’y retrouver une sorte de figuration cosmique ou l’humanité n’est que flottante, ou un visage de femme se fondant dans les eaux. Mais on les notera ,pour ce carnet de voyage dans une œuvre singulière, parce que l’incertitude de la condition humaine, ou l’impossible nostalgie de la femme aimée, mère ou amante, y seront récurrentes, et comme la marque d’un manque. Viendra un temps qui pourrait être celui de la maturation technique, et d’une conscience du refrain, et du rythme. Les sujets et le mode de la représentation feront penser, quelques fois à de Stael. Mais en l’occurrence c’est là probablement plus « l’être ensemble » des musiciens qui compte qu’une référence plastique assez anecdotique. La série de ces travaux (1983-1987) est, à mon sens clôturé par un grand format intitulé « entracte « qui est d’une tout autre importance. Parce que c’est à l’évidence là un nouveau seuil qui est franchi . En effet, les traits –qui pour la première fois dominent nettement et pour eux-mêmes la composition – imposent une vérité qui n’est autre que le désir ou la nécessité d’abstraction . Et parraléllement les fonds, jusqu’alors peu traités, en deviennent »acteurs « à part entière. Enfin la figure, et semble-t-il corrélativement, les corps humains sont pour le coup sortis de scène . Ce qui va suivre (1988/1999) mais bien entendu, tout découpage de cet ordre est arbitraire car il néglige d’évidents chevauchements – s’inscrira d’abord par une suite de vues d’ateliers dont on ne voit surtout que le chevalet de l’artiste où plus précisément les traits qui le décomposent le désossent, le déconstruisent. Puis dans une autre série ce même chevalet qui a perdu toute substance matérielle, au point d’en devenir une sorte d’idéogramme , d’écriture, s’envole littéralement dans des compositions de plus en plus complexes dont l’équilibre n’est assuré que par une maîtrise, elle-même hasardeuse (couleurs, vibrations et matières des fonds). Il serait probablement faux de voir dans une telle thématique une symbolique critique du métier de peindre. Plus utilement alors, s’il fallait s’aventurer dans un tel registre , il faudrait en retenir le désir d’envol et/ou celui d’un chaos… iphone 7 naruto case reconstructeur. On sera donc tenté de voir dans une série postérieure où la représentation s’affronte au damier et aux figures d’un jeu d’échec comme une parabole de ce désir en action. Désir donc mais aussi constat d’une situation, et mise en scène de celle-ci.Car il est bien possible que ce qui était en cause alors renvoyait à ce problème que les peintres ne peuvent éviter et qui est selon Gilles Deleuze lorsqu’il le relève à propos de Bacon : « que le problème de la capture des forces si conscient qu’il fût, se trouve mélangé avec un autre également important (…) celui de la décomposition et recomposition des effets ».(5) .Et de fait cette série de toiles où le rôle des fonds et des traits, (autonomes ou palimpsestes de figures dissoutes) s’accentue pourrait être une démonstration de la nécessité, pour un peintre d’élaborer un » diagramme « personnel qu’il déclinera dans ses œuvres suivantes. japanese phone case iphone 7 Hasard ou clin d’œil cette sorte de rupture intime est en quelque sort à placer sous le digne de la présence quasi permanente d’une pièce particulière du jeu, un cheval et un cheval bleu, un « Blaue Reiter » ! enseigne depuis Kandinsky du désir « de vivre le spirituel dans les choses matérielles et abstraites (6) Du bleu encore et envahissant dans une toile (1991) fond et décor d’une sorte de fenêtre, striés par les persistants traits des œuvres précédentes. Le carré (fenêtre ouverture) , dans cette composition abstraite joue alors comme un appel, à l’évasion spirituelle à moins que comme l’écrivait alors Marie-Germaine Faure, cela soit la marque de la « subjectivité déchirée « de l’artiste. C’était en tout cas certainement, une injonction pour lui car les toiles qui suivront (1991 1999) feront certes la part belle à ce qui ressort probablement de la subjectivité, mais elle vont rompre aussi avec bien des données constantes des œuvres précédentes. Les couleurs d’abord dont la palette est bouleversée par l’arrivée d’ocres, de rouges, de bruns, par les thématiques ensuite qui interrogent des restes architecturaux, de murs peints pour des compositions où la figuration fait retour. Effets probables d’un voyage en Italie, de ressourcement quasi familial, mais surtout voyage aux sources de la peinture.Son ami, le peintre Mazzini dira alors que Griggio « invitait aux portes d’un univers métaphysique. Mais il se peut que ce seuil-là ne soit pas ceux que l’on veuille franchir parce que peut être, on y perdrait d’entendre la « ritournelle » originelle, celle qui vous avait mit en marche. Les toiles qui vont clore cette époque l’expriment peut-être assez précisément. Un fauteuil ou une chaise, banalités peut être, mais servies par des « morceaux de peinture « fonds lourds et sombres, épaisseurs d’ombres blanches, rouges imprévus et tranchants. Puis une autre série, l’objet, la chose demeurent en prétextes pour se dissoudre mieux. Retour des traits, et abstractions. Pourtant le brio de certaines de ces toiles fait ressentir plus vivement encore un manque violent . Celui de la figure, des corps, et de l’humanité ordinaire . On pourra avoir alors le sentiment que l’artiste craint un assèchement de son œuvre et qu’il ressent cela comme un carcan pour prendre le titre d’une toile tout à fait atypique en regard de ce qu’il a fait jusqu’alors, tout d’une grande et forte gestuelle noire . C’est probablement pour cela que lui viendra le désir de s’engager (1999- 2006) autrement, et dans une quête novatrice. iphone 8 phone case card Comme le dira fort justement son amie et consoeur Syvie Romieu , qui en sera témoin : « En peignant ses angoisses , ses peurs et ses doutes l’homme Griggio ne peint plus que l’homme, dans son opacité, dans sa transparence , l’homme dans sa nudité profonde . Et le peintre rencontra l’homme « . De fait Serge Griggio va nous livrer alors des séries de toiles figuratives d’une grande maîtrise technique , où il traque la misère faite aux hommes , l’affaissement et la dignité qui se cherche encore .Les gestes qu’il montre ont l’exactitude crue du reportage , mais il sait faire comprendre aussi les corps en solidarité , en secours de ceux qui, tombent . Et pour rendre toute cette vie vraie et terrible, il la peindra dans -un crépuscule de dérive qui dira l’écrivain Jean-Claude Pirotte « n’en finit pas de ralentir et d’allonger les gestes avant de lancer un trait qui fulgure » Il poursuivra en cherchant dans les corps , et ce dans toutes les attitudes qu’ils prennent et les plus passionnelles , celles de l’amour ou de la passion christique , les mystères qu’ils portent en eux dans et avec les stigmates des misères sociales ou culturelles qu’ils subissent . Ce qui est d’ailleurs, mais par un tout autre chemin et par une autre porte, franchir un seuil « métaphysique ». Dans ces productions les plus récentes Serge Griggio a repris et étendu le chant d’une telle approche . D’une part , et usant pour une première fois de ce mode d’intervention , il a livré avec ses installations « Totems et mythologies des temps modernes » (2008) -où il use de containers de déchets et d’une figurine d’argile , sorte de golem représentatif de ces corps et gestes qui anéantissent qu’il peignait précédemment ,- une réflexion forte et amère . À la fois sur la survivance des mythes dans et malgré les aspects triviaux de nos sociétés, et sur l’engagement de l’artiste et le destin de ses œuvres. Depuis il a entrepris la mise en oeuvre d’une autre intervention importante « Uno sguardo dentro la vita « consacrée aux portraits de femmes , c’est-à-dire aux regards qu’elles portent sur lui et qu’il a porté sur elles . Introspection décisive s’il en fut et qui le sera certainement pour lui, faisant ainsi retour au « refrain « qu’il lui fit franchir un premier seuil de création. Enfin il faut remarquer que l’initiative de Serge Griggio d’installer son atelier dans le lieu même de sa rétrospective, pour y être ainsi disponible aux visiteurs, comme ses invitations à des confrères d’ exposer avec lui, ou celle faite à différents acteurs de l’art contemporain en région pour y débattre ensemble, témoignent de la volonté permanente qu’il a d’être aux plus près des problématiques de son art. Daniel Bégard . Octobre . 2009 Notes : 1 Gilles Deleuze « Francis Bacon-Logique de la représentation » Le Seuil éditeur . Paris 2002 2 Georges Didi-Huberman « L’image survivante » Editions de minuit Paris 2002 3 Gilles Deleuze et Félix Guattari « Mille Plateaux « Éditions de Minuit . paris 1980 4 G.Deleuze/F.Guattari Ibid. 5 Gilles Deleuze .Ibid 6 V.Kandinsky .
CRAC Sète Languedoc Roussillon 16/01-08/03
‘www.doc-art.net website’ Nous nous sommes aventurés jusqu’à Sète pour y voir les 2 expositions que propose le CRAC en ce moment et qui sont à mon avis très contradictoires. iphone 7 plus thin charging case La première: PROJECT-ROOM : Continents à la dérive Exposition du 17 janvier au 8 mars 2008 avec Caetano DIAS, Ángela FERREIRA et Bouchra KHALILI . « ……mais finalement le monde se dérobe et résiste à toute maîtrise de l’humain, nous rappelant régulièrement par l’intermédiaire de catastrophes climatiques (auxquelles nous contribuons) ou de mouvements tectoniques que c’est lui qui mène finalement le jeu de nos existences. Ses ” afflictions” physiques provoquent le déplacement de millions de personnes créant ainsi des zones de conflits parfois invisible. » Extrait du beau et engagé texte de Muriel Enjairan, commissaire de l’exposition. contre: DIALOGUE : L’empathie des parties – Afinitats Electives Exposition du 17 janvier au 8 mars 2008 avec Yann BEAUVAIS, Neal BEGGS, Ángela de la CRUZ, Christophe CUZIN Hassan DARSI, Juan Antonio HERNÁNDEZ DIEZ, Irène van de MHEEN, Miguel Angel MOLINA, Miquel MONT, Marylène NEGRO Jesús PALOMINO et Emmanuelle VILLARD Commissariat Miquel Mont, Gloria Picazo et Noëlle Tissier …..Les notions de parcours et de dialogues entre de petits ensembles ont déterminé ici la structuration de l’exposition. girls phone case iphone 6 Le marquage de l’espace (de certains murs) rend manifeste la fonction de tout dispositif visuel mural. sheep phone case iphone 7 plus (Miquel Mont) Le point commun entre ces artistes est de renouveler l’expérience première du regardeur quant à la construction de l’œuvre. En gros ce sont des jeux formels avec des matières mortes et des mots et couleurs politiques – un peu réfrigérant !- avec quelques exceptions, le travail « if Muhammed » de Neil Beggs est tellement fin que je ne l’ai même pas vu , mais je trouve son site bien intéressant: ‘www.beggs.info’ , celui de Marylène Negro qui réussit à faire renaître le sentiment d’une forêt de sapins à partir d’une simple photo projetée. the walking dead iphone 6 plus case Les collages de Jesùs Palomino (quel joli nom !) avec des matériaux pauvres et ordinaires, et l’installation visuelle, sonore et dérangeante, avec projection de textes traitant du sida, de Yann Beauvais.
Regard d’artiste au L.A.C. Sigean
REGARD D’ARTISTE 20 juin – 20 septembre 2009 Bernard Aubertin Jan Schoonhoven Evert Lundquist JCJ Vanderheyden au L.A.C. Lieu d’art contemporain Hameau du Lac Le singulier regard jordan scarpe du LAC Les propositions artistiques de l’été subissent-elles les ébranlements économiques du temps ? il semble toutefois qu’il soit encore possible, en réduisant la voilure et modestement, de continuer une politique de curiosité de l’art contemporain. La sagacité et l’intrépidité de Piet et Layla Moget les ont ainsi conduits à une proposition qui perpétue, en quatre artistes le singulier regard qu’il savent entretenir. Bernard Aubertin établi en Allemagne fut proche un temps d’Yves Klein puis se rapprochera du groupe Zero de Düsseldorf. Il poursuit depuis un registre personnel où dominent les vrais ou vrais faux monochromes, et jeux de lumière sur des couches unies ou subtilement mêlées. Un travail subtil mais difficile d’accès. JCV Vandherheyden s’inspire des jeux d’échecs où il joue des perceptions qu’il nous impose par les déformations, les colorisations dont il use. C’est talentueux , mais on peut préférer sa fausse fenêtre , faux pop art mais vraie nostalgie photographique, d’une vague ou d’un nuage sur fond bleu dans un carré jaune Pas si amusant et bien plus sérieux que cela en a l’air !. Evert Lundquist peintre Suédois disparu il y a une quinzaine d’années est le plus intrigant du quatuor. Nous ne disposons que de petits formats mais la manière insolite qui est à l’oeuvre, figures et teintes esquissées ou gommées sont indéniablement d’un vrai peintre . Oublié, même chez lui , Lundquist y fera l’objet d’une rétrospective en fin d’année , puissions-nous donc en avoir l’an prochain quelques retombées ! Jan Schoonhoven né à Delf fut un proche lui aussi du monochrome et de Düsseldorf. Le travail qui est montré à Sigean fait de surfaces blanches , grisées, où de dessinent de rigoureuses géométries ou de légers volumes intéresseront par sa rigueur, mais laisseront sur sa faim. Au total une proposition , comme en demi teinte, mais certainement proche des intérêts du regard de Piet Moget.Nul doute donc que l’on reverra chez lui un approfondissement de l’un ou l’autre. Il est donc conseillé de ne pas manquer cette répétition par ailleurs judicieusement sortie des lieux communs et autres facilités estivales.
Atelier Neitzert « on ne voit pas vraiment ce que l’on voit «
ATELIER NEITZERT : Voir … C’est savoir voir !
Il y aura bientôt une décennie que Jörg Neitzert en sa galerie atelier de Saint-Chinian fait entendre chaque saison, un discours décalé et en conséquence différent des programmations dominantes dans la région. Nike Air VaporMax pas cher On lui doit, à ce titre de belles réussites questionnant l’art contemporain, et le rapport de celui-ci au monde actuel, sans parti pris ni exclusive, nous permettant ainsi d’avoir un regard utilement critique et d’en comprendre les enjeux. Ces dernières saisons, il aura orienté insensiblement ses propositions en s’éloignant de l’esprit purement « galerie », fut-ce en médiateur critique ou didactique, pour gagner peut être un peu de sérénité et d’humour, et ce en exposant des propositions dont l’esprit revisiterait la tradition des cabinets de curiosités . Ceci peut être pour répondre à une certaine lassitude ou à un désenchantement « contemporain » qui en menacerait les dernières survivances.
Continue reading “Atelier Neitzert « on ne voit pas vraiment ce que l’on voit «”
“Aire de repos” Renaud Helena au L.A.C.- Sigean
« le LAC se fait aire de repos » Renaud Helena Sigean – L.A.C. (lieu d’art contemporain) Exposition du 11 octobre au 8 novembre 2009 Ouvert samedi et dimanche de 14h à 17h Cette magnifique cave viticole transformé en lieu d’exposition nous invite à vivre une paranthèse ouverte sur le bord des chemins. Les travaux de Renaud Helena possèdent une esthétique empreint d’une banalité qui laisse percevoir la faille de ces espaces publics anonymes, ses limites et ses bords comme autant de possibilités d’accès et d’issue. yeezy scarpe Alors derrière la surface, on peux tracer de nouvelles conduites, un déplacement trouble jusqu’aux imaginaires. Suite à la résidence d’artiste effectuée avec le partenariat du L.A.C. au collège Victor Hugo de Narbonne et le projet artistique mené aussi avec les collèges de Port-la-Nouvelle et Sigean, Renaud Helena présente un travail nourri de cette expérience unique et des rencontres avec les collégiens du narbonnais. A l’origine, il y a la découpe et le pli, deux gestes qui lient surface et volume. Pliées et dépliées telles des pop-ups, les sculptures de Renaud Helena sont susceptibles de disparaître et de réapparaître. Les morceaux assemblés avec des charnières reproduisent le processus de découpage et de pliage d’une feuille de papier. Ici le MDF (médium) utilisé permet aux volumes d’avoir une stabilité tout en gardant la souplesse du papier. En effet, tels des pantins articulés, les volumes reposent sur leurs poids en équilibre ou même ne peuvent pas tenir debout. L’attention portée à la gravité est aussi importante que celle portée à l’espace. Alors, ce qui fait image s’affaisse comme pour connoter un rapport de tension avec la pesanteur du réel. . Décor de théâtre fatigué ou table de camping pliable, une mise en scène fragile s’installe. Les formes simples évoquent une architecture sans identité, empreinte de banalité. L’installation des volumes en “jardin à la française” avec de grands axes contraste avec l’aire de repos. Elle est un non-lieu dépourvu d’histoire, un espace de transit purement fonctionnel. L’artiste a voulu se limiter à des lieux communs comme pour faire résonner les limites de ce dispositif devenu volumes inconsistants à peine stables. Dans cet espace minimaliste un peu trop maîtrisé résonne le vide, une incapacité à habiter ces lieux publics anonymes, si ce n’est, dans la transgression, le soir venu, où alors une réappropriation sauvage de l’espace trace de nouvelles conduites.
« l’art est pour les oiseaux »
Avis de parution d’un coffret de quatre catalogues de l’artiste Christian Hadengue (2004 à 2008, photo et peinture) Les catalogues sont réalisés sur papier mat couché 200 gr, air max 90 homme pas cher couverture ivoire 300 gr Format 20×20 cm, 4×24 pages environs. Dans un des catalogues sont publiés des textes de valérie schlée “il sera temps” et “une fausse vigueur dans la souche”. Chaque coffret est un exemplaire unique, collage de monotypes, encre lithographique sur papier et carton. Le coffret sera disponible à partir du 15 mars 2009 pour la somme de 35 euros, frais de port inclus. Nom prénom Adresse commande ……..exemplaire(s) d’un coffret de Christian Hadengue au prix de 35 euros par exemplaire et verse la somme de …….. euros (chèque à l’ordre de Christian Hadengue) Christian Hadengue Chemin de la Découverte 11260 FA christianhadengue@gmail.com www.hadengue.eu . Bien sûr le lieu a de l’importance.Chemin de la découverte au large de Fa, ça ne s’invente pas ; il préexiste, il accueille, trente ans auparavant, la naissance de Séraphin (combien de paires d’ailes celui-là ?), l’atelier de ‘Christian Hadengue’ et l’an passé, ‘Valérie Schlée’ ‘Valérie Schlée editions potentille’ et la yourte. Bien sûr on y a planté des arbres, et encore la semaine dernière des fruitiers. Ancrage, lieu de tous les départs, artistiques, amoureux, créatifs, quoi ! Mais les commencements n’ont pas d’attache, ils se dessinent ailleurs, ils sont mouvants, neufs, à chaque fois.
Séraphin s’envole, acrobate, jongleur, échassier sur air, rebondit entre Genève et Rio, de Madagascar au Japon, entre Dubaï et la Pologne … clown à l’heure qui vient aussi bien. Christian estampe ses imaginaires, peint ses horizons, du Mexique à la Californie, du Canada à Toulouse, jusqu’au Laos…Artiste, pour de vrai : « art », c’est « une façon d’être ». Valérie écrit tout ce rien à dire, écrivailleurs, en itinerrance et s’en va lire à haute voix les mots des autres, revient. Ces deux-là se rencontrent à ‘Camas ‘, haut lieu informel de création, frayent à Strasbourg et tissent images et mots au fil du Mékong. Fa, lieu de rencontre toute humaine et de tous les langages polymorphes. Musique, musiciens en liberté, ici et plus loin. ‘Mark Lockett’ ‘Mark Lockett myspace’, venu de Birmingham, en passant par New York et Bali, besace d’ethnomusicologue, compositeur et improvisateur, offre de mêler peinture, écriture et musique : il se passe quelque chose. Lieu de nidification pour envol renouvelé, on ne s’arrêtera pas là. Ars avibus est : « l’art est pour les oiseaux » Valérie Schlée .http://www.sneaker2018.fr/
. .
La Vidéo selon Jörg NEITZERT : De quelques Hypothèses ?
Lorsque que l’on pénètre pour la première fois dans l’atelier de Jörg Neitzert, on sera surpris non pas de l’abondance des dispositifs technologiques dont il s’entoure, ce qui , quels que soient les registres et supports de la création contemporaine, tend à devenir plus qu’un confort, une nécessité . Mais l’on trouvera peut-être surprenant la présence insistante parmi les livres d’art d’un fort contingent de livres de géométrie ou de mathématiques . Présences dont on ressent confusément qu’elle n’est pas le fruit de l’opportunité ou d’une piste de travail ponctuelle et particulière mais bien l’accompagnement constant d’une vie. cheap trainers uk Et, en effet, à mesure que l’on connaît ses travaux et que l’on en devient familier, on découvre qu’une telle constante n’a cessé de nourrir son œuvre de ces polyèdres réguliers selon le « secret du monde » de Kepler, ou des propositions logiques de Gödel et, bien entendu, de toutes les correspondances, équivalences, démonstrations que les artistes ont, de tout temps, tirées de telles propositions. Et ce depuis l’Italie ou l’Allemagne de la Renaissance jusqu’au Kandinsky du Bauhaus, jusqu’aux figurations de l’utopie géométrique d’ Escher, sans oublier les « fractales » prémonitoires de Pollock, et, bien entendu la vie et l’œuvre de Marcel Duchamp. Car il est assez établi que la rupture de celui-ci avec l’art (en tous ses supports confondus) de son temps est à trouver dans la lecture qu’il fit de l’œuvre théorique du mathématicien Henri Poincaré (autre découvreur de la relativité ! ) . Pour autant Duchamp sera aussi pour Jôrg Neitzert comme une marque, une borne frontière, lorsque au début des années soixante jeune dessinateur graveur Il découvrit à Düsseldorf et par Joseph Beuys, que le silence de Duchamp était somme toute « surestimé » . Fixé, quoique nomade impénitent, à Paris à la fin de ces mêmes années, Neitzert produit alors des séries de gravures et d’aquarelles toutes dédiés aux utopies géométriques ou aux réalités non visibles, non-discernables, charmes non-euclidiens, espaces courbes selon Gauss et mystères infinis du ruban du ruban de Möbius .
C’est d’ailleurs à celui-ci qu’il devra de se trouver dans une situation qui va réorienter son œuvre plastique. Au début des années 1990 filmant en vidéo presque par hasard l’un de ses rubans, multicolores, ( qu’il aime à peindre ou à confectionner depuis des années, en papier, en tissus) il découvre dans le désert Marocain, puis en Inde et aux hasards des vents, des formes et des virtualités formelles neuves ou novatrices . Il pense alors à une sorte de révélation qui résoudrait cet impensé ( qui peut-être est à l’origine du » silence » de Duchamp) et que Poincaré énonçait comme une limite de la science : son incapacité à atteindre les choses, et en conséquence, proposait que sa seule efficacité ne pouvait se situer que dans l’atteinte et la description de la relation entre les choses . Ce qui, après tout est aussi la condition nécessaire et suffisante de toute création artistique . Dès lors Jörg Neitzert choisira d’inscrire, et aujourd’hui encore, ses travaux dans et par les moyens de ce qu’il est convenu d’appeler l’art vidéo et les ressources de l’image numérique. Pour autant il n’aura n’a jamais été en ce domaine un néophyte . Il pratiquait celles-ci depuis fort longtemps, au moins pour des captations de performances, ou des sortes de croquis de voyages. De plus, – établi en son atelier galerie de Saint-Chinian – il associera toujours aux corpus des expositions qu’il présente au moins une œuvre vidéo et souvent parmi les plus indiscutables propositions du genre . L’œuvre vidéo de Neitzert est donc traversée de tout cela mais elle cherche pas à poser que l’art vidéo ou l’image numérique soit l’art après l’art . Il ne suggère en effet, dans cet « après » qu’il organise avec la rigueur des familiers du trait et de la gravure, que des repères, des registres, des énumérations de mouvements , des figures, de formes, et des relations de celles-ci entre elles et entres elles et nos regards, nos sensibilités. Rien, pourtant, chez lui n’est conservateur, car c’est l’homme de la collecte des curiosités mutantes comme gages probables de nos avenirs . Un humaniste conséquent , faussement égaré en ce temps, mais qui sait néanmoins où il va , et par cette vertu, nous y entraîne. Daniel Bégard .
Christian Hadengue à la Maison des Arts Bages
La Maison des Arts 8 rue des Remparts – 11100 Bages du 18 septembre au 25 octobre 2009 exposition ouverte du mercredi au dimanche de 14 h à 19 h ainsi que les jours fériés Tel : 04 68 42 81 76 Le toucher est l’origine de l’art . À tout le moins il n’y aurait pas d’art sans ce mouvement qui permet la sensation et propose la matière comme lieu de son exercice. Et de tous les hommes qui sont encore en capacité directe,air max 270 pas cher de vivre ce moment sans qu’interfèrent les prothèses ou les paramètres d’évaluation, l’artiste est de ceux pour qui ce contact originel demeure vif et nécessaire. Christian Hadengue ne le démentira pas qui a découvert une curieuse papeterie laotienne, sorte de cahiers pour l’exercice des traditions artistiques de l’Extrême-Orient où l’œuvre se pense simultanément, création du support, calligraphie, et représentation peinte n’étant que parties d’un tout. Hadengue dont les choix artistiques portent à privilégier souvent « une iconographie de la trace, parfois d’un fragment « a compris le parti qu’il pouvait tirer de ce papier non relié, ou en feuilles, mais plié . Il a su s’approprier ces supports pour des abstractions subtiles, pulsions libres et maîtrisées. Un lyrisme sous contrôle, propre à un séquençage permettant comme l’a écrit Valérie Schlée de« s’asseoir le dos au tumulte, dessiner un fil dans l’air, tout un fouillis en distance et déplacement « Cela dit il y avait dans cette appropriation le risque, de faire de ces cahiers de trop« beaux objets », décoratifs . Christian Ha dengue a voulu l’assumer et, par son évidente authenticité, aura su, pour l’essentiel, échapper à ce piège. On le comprendra aisément en se confrontant à l’important ensemble de travaux, sur des supports classiques, qu’il présente également à Bages. On y découvrira un univers artistique d’une grande rigueur fait d’une volonté de sortir du plus profond de soi une vérité, entre doutes refusés et certitudes fragiles, émotions et distanciations, chairs et rêves. Tout cela laisse l’impression d’une déchirure secrète, d’une blessure comblée mais comme regrettée, traces et comètes d’une sidération, d’une façon d’expansion intime ou le prix à payer pour elle. D’où viennent peut-être ces figures cosmiques que l’on peut croire voir dans ses grands formats (la série des « inter-actives’ ) d’acryliques et de pastels servis par de belles compositions et une technique irréprochable, En clair, il est important de retrouver ou de faire rapidement connaissance avec la sincérité de l’œuvre de Christian Hadengue et de la suivre avec l’intérêt qu’elle mérite .
“au fil du temps” au CLAP Paraza, Friedbert Wittich, Chahnaz Kherfi, Doris Schläpfer
PARAZA : Clap pour Schlaepfer, Kherfi, et Wittich ! exposition du 31 juillet au 12 septembre 2009 Un nouveau lieu d’art est une bonne nouvelle. iphone 6 case belk Et en cette saison d’été, un peu morose cette naissance aura suscité un intérêt justifié. amovo iphone 6 case Le C.L.A.P de Nicole et François-Xavier Carrière a de beaux atouts. Un site agréable, des volumes encore restreints mais prometteurs. Toutefois la programmation de cet été ne proposait guère une ligne éditoriale précise et cela brouillait un peu les regards de cette première approche. Doris Schalaepfer dont on connaît, par ses réalisations multimédias, le souci de la rigueur et l’inventivité ne perd rien de ses qualités en passant de l’autre côté du miroir. iphone 6 light up charger case Son travail y gagne une évidence forte lorsqu’elle s’intéresse ici à l’ombre d’un figuier familier. Or l’ombre projetée par un sujet, un corps est, on le sait, l’une des sources de toute représentation. Il fallait donc du courage ou une insouciance enjouée pour s’affronter à un tel enjeu. Son travail tout de relevés, et d’observations attentives des nuances infinies entre noir et gris bleuté, est remarquable et à la hauteur du défi, mais il ne prend de valeur visiblement que sur d’assez grands formats. Elle n’en présente que peu . Dommage. On souhaite, au CLAP ou ailleurs, revoir ce travail dans de meilleures conditions. friends door iphone 6 case Friedebert Wittich propose d’intrigantes pièces sombres qui ne cèdent jamais aux facilités qu’entraînent trop souvent les projets revisitant la monochromie noire. iphone 8 case vrs design Ses propositions au contraire portent la marque d’une authentique et autonome recherche personnelle . Le noir en somme est ici restitué comme produit d’une saturation de couleurs, qu’il faut creuser, griffer, sonder pour retrouver un possible récit originel et singulier. On suivra à l’avenir Wittich avec beaucoup d’intérêt. Décalée , beaucoup trop décalée avec un tel voisinage Chahnaz Kherfi montre une série de scènes sur papiers où passent des personnages colorés. C’est agréable, mais on voit mal où mène ces propositions illustratives si ce n’est comme objets décoratifs. Il eut fallu lui Imposer de montrer de façon plus conséquente ces travaux de plus grands formats noirs et blancs, encre sur papier, où s’affirment à contrario une personnalité que l’on aimerait mieux connaître.