Célèste Boursier-Mougenot – Galerie Iconoscope Montpellier

du 8 avril au 2 juillet 2011 1 rue du général maureilhan & 25 rue faubourg du courreau 34000 Montpellier Iconoscope Célèste Boursier-Mougenot from hear to ear (v.14) La galerie Iconoscope présente une installation de Céleste Boursier-Mougenot, intitulée from here to ear. La galerie est devenue une volière où les oiseaux quittent un assemblage de nids pour venir se poser sur les cordes des guitares électriques, posées sur des trépieds et reliées à des amplificateurs. manna iphone 8 plus cases and covers Dans l’espace restreint de la galerie, les spectateurs marchent sur un espace blanc, sorte d’ilôt central ou de petite lagune, et contemplent un paysage sonore et visuel étonnant, ces multiples perchoirs installés dans le sable, où les mangeoires, posées au sol, sont des cymbales qui tiendraient lieu de mares. iphone 8 plus case with kickstand L’artiste a au préalable régler les accords des instruments que les oiseaux vont venir moduler en se posant sur les cordes. Emergent une partition sonore, un opéra que composent conjointement l’artiste, les oiseaux et les mouvements du spectateur. patterned phone case iphone 7 plus La musique montre son processus et se fait dès lors vivante, pour un spectateur qui contemple des sons devenus matières chez Céleste Boursier Mougenot, une matière plastique que l’artiste développe en rapport avec le lieu d’exposition. iphone 8 plus battery case Ici, l’espace est réduit, il ne peut accueillir que quelques visiteurs mais c’est avec cette réduction que l’artiste travaille en installant un paysage, une déambulation et une mise en scène de l’écoute. Règne une étonnante harmonie qui n’est jamais lisse, qui se construit avec les larsens, les chants des oiseaux, le bruit de leurs vols et le pas des spectateurs. L’artiste cherche alors à proposer une expérience synesthésique entre dispositif précis et hasard de la performance. From here to ear est une variation, ce dispositif avait été déjà montré à la galerie Xippas ou aux Halles de Nantes..Mais cette répétition est toujours différence chez Céleste Boursier-Mougenot, qui se sert du passé pour construire un autre présent, en modifiant les trajets du spectateur, les accords et les sensations. From here to ear conduit le spectateur à éprouver le son qui résonne dans ses yeux et dans son corps, dans ce désir de tendre à une réunion entre le corps, le langage et le monde. Eprouver le monde, faire de son imaginaire le lieu d’une partition à réécrire sans cesse….

NO FOCUS today

ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZ VOUS 10-04 IT’S HAPPENING NEAR YOU / TÉ LLOC A PROP DE CASA de Sophie Phéline NO FOCUS today, instead of no milk today (comme dans la fameuse chanson d’après la guerre d’Algérie). Mais dans ma chansonnette de ce jeudi, ce n’est pas cause de pénurie… Ce serait l’inverse : l’embarras du choix. Ah, la question de choix ! Ça me rappelle lorsque j’accompagnais dans ses dérives un dinosaure aujourd’hui disparu, Richard Baquié. La nuit nous roulions sur la corniche vers l’Estaque, je conduisais, il dessinait, il faisait des projets, nous étions un peu ivres. messi iphone 8 case Nous parlions toute la nuit, sans but et d’un coup, il disait : « Tu dois choisir, tu roules à droite ou à gauche… mais tu choisis. Tu choisis. Les artistes passent leur temps à choisir. » Cette petite phrase en a fait de bien plus longues imaginez vous depuis le temps ! Alors, ce soir, mais en faisant court, donc sous forme de brèves voici ce que j’ai choisi de partager : 1- la gueule superbement déglingue d’Eddy Mitchell sur les colonnes Morris, 2- le striptease de la Tour Eiffel dans le ciel outrageusement poudré de Paris, un petit matin lorsque je vais me coucher, 3- ce couple enlacé dans les allées du Grand Palais qui tente de tordre le cou à des souvenirs qu’ils voudraient oublier et qui n’attendent pas Christian Boltanski pour surgir au détour de leurs regards échangés, 4- la coïncidence des images entre les façades d’Yves Belorger, les containers d’une écrivaine – photographe, des accumulations de palettes le long de l’autoroute et les tableaux d’Edi Hela dont j’ai déjà parlé, 5- les banalités qui s’échangent les soirs de vernissage et l’indifférence à tout ce cirque dans les ateliers de Marc, de Marlène, de Jacques, de Michaël Woolworth 6- quelques nouvelles d’ici un peu molles et les dernières cabanes qui arrivent : YES ! , 7- l’annonce au Palais de Tokyo de la perspective d’un Bel Eté, sexy et aventureux : hayo sur CASANOVAFOREVER, all over the Languedoc-Roussillon, 8- le choix de faire silence sur d’autres choses 9- un petit flash back en quittant Paris hier soir. Le labyrinthe du métro morne et silencieux comme un dimanche soir. Enfiler comme un automate couloirs, escaliers, encore couloirs, dernier escalier, se claquemurer dans son manteau en feignant d’ignorer l’étreinte glacée des mains de la nuit. cases iphone 6 Hisser un bagage trop lourd jusqu’à ma balé à Paris, enfin ma case ou si vous préférez ma chaumière, ma piaule quoi, ma tôle. Mais non pas un taudis ! Ni un gourbi, pour qui vous me prenez vous ? Pas tout à fait comme mon cabanon aux Goudes, un peu dans le genre d’un perchoir ou d’une gloriette. A peine plus grand qu’une logette, certes. Cernée de maisonnettes et de cahutes. iphone 7 case marble Oui, avec niche pour chien… Un château, un palais ? En quelque sorte. C’est là, avant dernière rue, à l’angle du boulevard des Pyrénées. A gauche, puis à droite, porte rouge, digicode 1, digicode 2. Un étage, deux étages, parquet qui craque, trois étages, réamorcer la minuterie. Encore deux étages. Deux portes sur le palier. A gauche toute. iphone 6 diamante case Clefs dans la serrure. Bienvenus dans ma cabane, – les cabanes… the end ce soir, mais à suivre pour ceux qui ont répondu.

Arles 41e rencontres de la photo

de Florence JOU Arles. Séquence 1. La tension retombe. Le bruit de l’obturateur se fait plus doux. Ici, les professionnels ont laissé place aux badauds, aux promeneurs, aux amoureux. Faire le tri, se laisser surprendre, ouvrir des portes, en refermer d’autres. Ne pas hésiter à dire non, à prendre le temps de recevoir une image dans ces 41e rencontres de la photo, dont on ne sait pas toujours si le fil conducteur est « lourd » ou « piquant » et si le rhinocéros rose, marqué désormais du sceau « I hate photography », ne boit pas la tasse… Quelques étapes, certaines tendues d’images, d’autres invisibles. La collection Marin Karmitz à l’Eglise des frères précheurs. Dans ce lieu gothique magnifique, on est traversé par la beauté de l’argentique, on lit les visions floues et torturées de Mickael Ackermann, dans un livre qui se déploie et qui nous transporte dans les vertiges de ses voyages. Dans le travail d’Antoine d’Agata, on côtoie des lieux de mémoire ou des personnages à la Bacon, poings et sexes noués, identités flottantes dans leur transgression. Antoine d’Agata, qui durant la semaine professionnelle, autour d’un croissant, après le champagne éclusé, venait pour la balade et non la représentation, dans une touchante timidité. polka dot iphone 8 case L’artiste ne ressemble pas à ses images, pas toujours. Heureusement. Le photographe suit une obsession, certes, mais qu’il sublime et qu’il n’est pas. Artiste qui balbutie, qui refuse les codes, et qui apprend seul son langage, hors de l’école, à l’image de Mario Giacomelli. Seconde Etape. iphone 6 arsenal case La chapelle du Mejan, place Berberova. Giacomelli n’a pas appris la photographie, a commencé par la peinture et n’a pas hésité à forcer les contrastes, se foutant sûrement d’être quelqu’un. . . Sonnaient les calmes Voûtes, et les rues alentour, À ta chanson sans fin, Alors qu’assise à ton œuvre de femme Tu t’appliquais, heureuse De ce vague avenir que tu rêvais en toi. C’était mai plein d’odeurs, et tu aimais Passer ainsi le jour. Extrait:A Sylvia. drop proof iphone 8 plus case Leopardi. . Lire la voix de Leopardi, parlant de Sylvia disparue trop jeune, ressentir l’amour, la terre natale jusqu’à l’abstraction, jusqu’à voir les traits de la terre, la chair de l’écorce….La série sur les prêtres et leurs jeux, tels des gamins, tels des taches d’encre de chine, proche des fantasmes felliniens… Extrêmement poétique. Mais parce que les maîtres sont si difficiles à oublier, il faut ensuite errer dans les rues, sentir le Mistral sur sa peau, se laver et chercher les pochoirs de Miss Tic, l’enfant des fifties, entre la galerie Arlatino où elle expose et les devantures, les porches, la piscine Tournesol, où ses phrases assasines ne prennent que plus de valeur. Vers le Rhône, chacun se contemple: les hommes sont beaux, coiffés de leur panamas; les femmes sont avides de soleil et de glaces. Mais l’art dans tout ça… A La Vitrine, tenue par Julie et Aurélie, il est bon de rentrer et de faire des rencontres, d’être dans l’échange simple, celui de deux jeunes femmes qui investissent cette maison arlésienne, tortueuse, en pente, délabrée, pour montrer leurs coups de coeur: Mélanie Duchaussoy et ses montres hybrides, monotypes inquiétants. . . . . . . . . . . . iphone 8 case glitter Jean-François Mosca, le voyageur, avec son moleskine sous le bras, qu’il a scanné parfois, fait éclater par anecdotes ses interrogations pessimistes sur une époque bouffée par la technologie…. Iris Martin scande « le cerveau est un muscle gras »et transforme barbie en « fat girl » …Et d’autres à découvrir. Et surtout, ne pas oublier de voyager incognito…. Les rencontres de la photo, jusqu’au 19 Septembre. Expos de 10h à 19h.

Frédérique Loutz – Jau espace art contemporain

Frédérique Loutz-Stephen Marsden-Château de Jau (66) Cases de Pène exposition du 26 juin au 26 septembre de Florence JOU Bal à Jau. En pénêtrant le travail de Frédérique Loutz, on s’expose à guetter l’ombre d’une danseuse aux pas dyonisiaques et retenus. En creux, forever, plane Casanova dans ses tableaux rêvés, ses acrobaties renversantes, ses yeux multiples qui sont autant de miroirs que d’appels à une entrée dans la chair du dessin. Loutz dissémine des visages, des fragments de corps, des jeux de mots, des femmes maternelles. Elle se plaît à les superposer, à les enlacer pour que le tourbillon d’une vie explose à force de frivolités, d’apparences dans une société du spectacle en danger de représentation. . checkered phone case iphone 6 Inquiétante étrangeté d’un monde où le regardeur ne sait plus si lui-même pourra encore voler un oeuf au-dessus des coulées volcaniques d’un polyptique. iphone 8 case back and front A la croisée des langues, des couleurs saturées et de l’encre de chine, se décline l’envie pressante et urgente de la rencontre entre un homme et une femme, entre des lumières savantes et déclinantes. minion iphone 8 case Loutz touche l’esprit puis extrait les langues du corps qui s’étirent. copper iphone 7 plus case Tout un réseau de personnages entament en écho, en rebonds, sur des fils invisibles d’une toile à une autre, d’un dessin minimal à un autre plus condensé des sarabandes. . . Au final, difficile de dire s’ils sont encore vivants, en attente de vie ou en fin de trajet. phone case for iphone 7 plus disney Des spectres colorés d’un colloque sentimental et surréaliste. Lust ich. Caprices. .

FOCUS – Prendre son temps ?

FOCUS de Sophier Phéline – Prendre son temps ? – Le plus longtemps… – Gagner du temps ? – Sur qui ? Sur quoi … – Perdre son temps ? -………………………………………………………………… Si je peux me permettre; en ce qui me concerne : le temps de me perdre. Bien, vous avez compris ! La semaine dernière j’ai parlé du lieu. Ce soir, je parle du temps; enfin je souhaitais en parler ! André Rouillé eut un temps d’avance sur moi. « Qu’est- ce-que le contemporain ? » magistral… Il a toujours un billet d’avance sur moi; bof, c’est comme ça, c’est normal. flamingo phone case iphone 6 Donc, au cœur des questions que je me pose et que j’impose aux artistes que je fréquente : « Et le temps ?, ça compte comment pour vous, pour toi ? » Le temps qu’il fait ? L’air du temps ? Le temps, c’est de l’argent… vulgaire, non ? Emploi du temps. Trop flippant. phone charger case iphone 7 Revenir à l’essentiel . gravity iphone 8 case C’est quoi être de son temps ? Prends –tu/ Prenez –vous vous le temps ? Evidemment j’ai un faible pour ceux qui rétorquent : – L’art du temps… tu en parles de l’art du temps ? Ho la la ! Ça devient compliqué… on est jeudi. Demain, il faut encore avoir la tête fraîche, donc je vais vite fait zapper sur le temps de l’art, le temps pour l’art, histoire de ne pas vous prendre trop de temps. iphone 7 plus phone case for girls ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZ VOUS 10-04 IT’S HAPPENING NEAR YOU / TÉ LLOC A PROP DE CASA ARTYSHOWS … pas que pour artychienne qui accorde du temps au temps Montpellier – galerie Iconoscope 30 avril Edi HELA Les temps satellites www.iconoscope.fr Portraits d’architectures qui se voudraient « de leur temps », délaissées au bord de nowhere ; Une manière de s’inscrire dans le temps et d’y échapper. Le temps romantique. Sérignan – M.R.A.C 6 juin Architecture en ligne www.museedartcontemporain@cr-languedocroussillon.fr A dessein, plusieurs artistes ici réunis, le temps, celui qui ne se mesure pas, de l’idée, du projet, du dessin d’architectures à la réalisation de celles-ci. Le temps des utopies ?????????????????? Sète – C.R.A.C  25 avril Florence Paradeis . Drink in the Park L’extra – ordinaire surgit dans des arrêts sur images sur rien que de très ordinaire. Le temps d’une pause. Collioure – Musée d’art moderne 5 avril Point / Bascule Villa Pams, rte de Port Vendres ÇA SE PASSE PRÈS DE CHEZ VOUS 10-04 IT’S HAPPENING NEAR YOU / TÉ LLOC A PROP DE CASA Amandine Artaud .. iphone 7 shock proof case du temps à consumer sans modération.

FOCUS Ici ou et là – THE PLACE TO BE

RDV [AC] – 1 BIS PLACE BARDOU-JOB – 66000 PERPIGNAN – RDVAC66@GMAIL.COM VU là : Les sexe-toys de Stephen Marsden . iphone 8 cases silicone ENTENDU ici : des promesses fallacieuses et ailleurs des conversations cabotines LU plus loin : Mettray Ce n’est pas seulement en rapport à Jean Genet ( né il y a un siècle, déjà), c’est aussi le nom de la revue créée par Didier Morin en 2001 qui consacre chaque parution à un artiste invité. red apple case iphone 7 Le dernier numéro est consacré à Bernard Plossu Le voyage mexicain 1965-66 www.mettray.com RELU là-bas : Jean- Luc Nancy Au fond des images (revenir page 70) ECOUTÉ en boucle un peu partout : Winter song by Avashai Cohen TRIÉ des cabanes arrivées de partout : parfois toutes retournées par un étrange voyage. iphone 7 portfolio case FAIT le rêve fou …d’ une cabane tellement incongrue pour ici que je l’appellerai l’isba.

Hors Série 1 Ça se passe près de chez vous … enfin pas si loin que ça, sur une Terrasse avec vue

Ciel bleu sans tramontane au rendez-vous de ce samedi sur la terrasse avec vue de Véro, à l’enseigne : Chez Gilles, Place Cassanyes, à Perpignan. Sur le plancher étroit, autour de deux tables se serre un petit groupe bavard, le seul à faire place à quelques femmes. (Développer) Abrités par une marquise dégarnie à qui personne n’aurait l’indécence de demander son âge, les unes et les autres se congratulent et se félicitent de leur activisme cyber et de leur rébellion virtuelle, sachant inéluctable et irréversible les décisions que les édiles locaux ourdissent au cours de conciliabules interdits au public : – DÉMOLITION DES BARAQUES DU MARCHÉ ? – Voté à l’unanimité… Personne n’est dupe ! Et surtout pas moi… Coup d’œil panoramique. Je pense à ailleurs, je songe à une personne que je ne connais pas vraiment et qui a ses quartiers ici. Elle gueule un peu plus fort que moi, pas de la même manière, en tout cas. (Développer) OK ! Retour sur le périmètre un peu branlant qui saucissonne vaille que vaille avec un seul opinel et deux assiettes. Face à nous, entre les étals et les cabanes de fruits, légumes, pinard et triperie, foule affairée du samedi, indifférente aux petits arrangements avec les deals quotidiens qui se négocient dans l’échancrure d’un porche délabré, à la barbe des hommes en bleu tapis dans leur bunker tout autant qu’à cette jeune infirme immobile dans son fauteuil, oubliée au milieu de la rue encombrée, les écouteurs de son MP3 dans les oreilles. Je quitte la terrasse et je m’approche. Elle balance doucement la tête : « Nostalgie is not so glamorous » chante Marylin. iphone 7 plus case bling Elle n’entend donc pas les sirènes qui n’escortent pas ici le départ d’un cargo, mais préludent à l’arrivée en trombe d’un cortège de voitures portant cocarde. J’écarte son fauteuil de justesse. – Merci, dit-elle. Un frisson parcourt ma nuque. (Développer : sirènes, alarmes cf. « Crois-tu mon amour, que demain c’est la guerre ? ») Faire diversion en goûtant l’huile d’Isabelle et Gildas. Des tracts circulent qui en font à peine sursauter quelques uns. underwater phone cases iphone 6 Doris, l’acrobate déboulée de Suisse, elle, s’élance à leur propos, sans filets avec son appareil photo à l’assaut de visages inconnus. Elle rebondit souplement sur les regards évadés au-delà d’un horizon suggéré par le mouvement des lèvres. Son dictaphone demande la permission et pirouette des uns aux autres ; s’immobilise sur des sonorités rauques et chuintantes. – Mais oui, on ne veut pas… – Mais non, on veut… La suite, en temps voulu sur : documentary.art-net. Pierre se racle la gorge, se concentre sur la petite boule noire qui enregistre. L’hombre commente et me surveille de loin : Be wise S, be wise… L’ami à la canne au pommeau d’argent, qu’il se reconnaisse, y passe à son tour, presque balbutiant lorsque lui revient de se rapprocher du micro de la fouineuse. Celui qui s’écrit avec deux N à « cabanne » essuie la mousse de la bière sur ses moustaches. Patati et blablabla… Pas facile d’inverser les rôles parfois. Intermède : L’un : « Julien, 2 autres verres, s’il te plait ». Elle : « Jambon ? Pâté cabane ? » Lui : « Passe-moi du pain et signez la pétition. Ah t’es sur fessebouque toi aussi ? » Une autre : «ouais… Oui, y’a l’eau courante à Saint-Jacques. Mais y’avait pas d’ampoule aux toilettes.» Replongée autour de moi derrière me lunettes noires : sapés comme des princes, ce sont les habitants du quartier qui s’enroulent ce jour de printemps avant l’heure dans de vastes écharpes. La frilosité serait-elle le nouveau virus à endiguer ? (Les autres béent dans les bunkers creusés profonds pour vivre heureux : ah bon ! Mais on savait pas.) Voix off  En d’autres circonstances aussi et toujours d’actualité : « Mais on savait rien, c’est pas not’faute ». (Développer… toujours la même histoire, toujours les mêmes colères) La frilosité ! Ce fameux virus transmissible au cours de traversées périlleuses qui mettent le cap vers des contrées lointaines : AILLEURS espèrent les poètes, les AUTRES, répondent les curieux. STOP ! Autour de la table : Tu nous emmerdes avec tes histoires. f1 iphone 6 case Donc, moi : shopping express avant démontage du marché en n’oubliant pas l’essentiel malgré la tentation d’acheter, pour 12 € – c’est quand même pas très cher – un colossal tractopelle. wolf iphone 8 case – Salade, tomates, ciboulette… y’en a plus ma brave dame. – Bon ben je prends la paire d’escarpins rouges… oui avec les pompons. … A peine un peu plus tard, au soleil avec l’artychienne sur notre terrasse : « Au fait, c’est qui Joseph Cassanyes ? ».

Perpignan-le rendez-vous des aventuriers

L’association rendez-vous (art contemporain) propose une rencontre avec Jean Claude Hauc, écrivain, spécialiste de la littérature du XVIII° et particulièrement de Casanova. retro iphone 7 plus case Il présentera son dernier ouvrage, Aventuriers et libertins au siècle des lumières Il évoquera aussi les étapes que Casanova fit en Languedoc-Roussillon et les circonstances de sa halte à Perpignan. iphone 6 navy leather case Casanova sera au rendez vous estival du château de jau et de la forteresse de Salses, durant l’été prochain, avec deux expositions sur le thème « Casanova Forever. iphone 7 plus case flowers » Par ailleurs, Jean-Claude Hauc a souvent collaboré avec des artistes. glitter silicone iphone 8 case Il évoquera ce travail à 4 mains récemment réalisé avec Daniel Dezeuze, Les Petites Marquises Depuis de nombreuses années, parallèlement à ses activités de romancier, Jean-Claude Hauc s’intéresse aux aventuriers et aux libertins du siècle des Lumières auxquels il vient de consacrer son dernier ouvrage. Parmi ceux-ci, Casanova est assurément celui sur lequel il a le plus travaillé, et c’est à ce titre que le FRAC Languedoc-Roussillon lui a demandé de préparer un cycle de conférences et de coordonner la partie scientifique du catalogue à paraître lors de la biennale Casanova forever durant l’été 2010. Ayant parcouru notre région (de Perpignan à Nîmes) au début de l’année 1769, Casanova constitue à n’en pas douter la figure tutélaire la plus à même de fédérer artistes et écrivains à l’occasion de cette fête visant à célébrer aussi bien l’esprit que les sens. the little mermaid iphone 6 case Sur J.C. HAUC : éditions Cadex, éditions Harmattan, Le Matricule des Anges…/ sur CASANOVA FOREVER : www.fraclr.org Avec la participation de Jean-Michel Phéline, administrateur de la Forteresse de Salses, Sophie Tourneur- Phéline, directrice artistique association RDV[ac], Hélène Audiffren, directrice du M.R.A.C, Sérignan et la complicité du Jaja de Jau autour d’un verre. Illustration : Frédérique Loutz, Le CAS anova. 2009- © Gal.