Michel Danton Jo Winter Atelier rue du soleil Fraissé des Corbières

Expo Michel Danton, Jo Winter 4 août-5 septembre 2016 Vendredi à dimanche 16-19h Atelier rue du soleil 11 360 Fraissé des Corbières

https://atelierruedusoleilcom.wordpress.com/

Michel Danton Jo Winter

Michel Danton est peintre, un peintre en lettres, un peintre en écritures qui ne cherche qu’à se débarrasser du sens pour donner un visage aux mots. Ce pourrait être un Dotremont qui aurait trompé Gloria avec une rose*.

La rose est tirée d’un vieux dictionnaire de science naturelle. Sa définition sera réécrite sans cesse sur la toile emportée par l’élan telle une danse incantatoire, soumise à l’impatience de la main prise dans le va et vient entre lettres et couleurs.

Jo Winter est peintre et sculpteur. Dans cette expo les sculptures en bois , blanches et organiques, sont confrontées à la peinture de Michel Danton. Les artistes qui ne se connaissaient pas avant ont découvert une correspondance étonnante. Quelques formes jouent avec les éléments en encre de chine de Danton, d`autres s`opposent par leur forme pure au “grouillement” des peintures.

El Camino au L.A.C.

ASSOCIATION L.A.C. LIEU D’ART CONTEMPORAIN 1 RUE DE LA BERRE – HAMEAU DU LAC- 11130 SIGEAN-CORBIERES MARITIMES TEL-FAX: O468488362 L.A.C. Narbonne CHRISTINE CLINCKX – STIJN COLE – RONNY DELLRUE -CELS GRABEELS – RENATO NICOLODI – JONAS VANSTEENKISTE

La période d’exposition se situera du 26 juin au 18 septembre, ouvert tous les jours sauf mardi de : juin, juillet, août : 15h – 19h Septembre : 14h 18h

Renato Nicolodi

 

El Camino – Le Chemin entre deux points

Dans l’univers entier, croyez moi, il n’est rien qui se perde, mais tout change et prend un aspect nouveau. « Naitre », c’est commencer à être autre que ce qu’on a été, et « mourir », c’est cesser d’être le même.

Les éléments ont peut-être été transportés, ceux là ici, ceux ci là bas, cependant leur somme reste constante. Metamorphoses XV, 254 – 258 OVIDE El Camino (Patrimoine mondial de UNESCO) ne possède pas uniquement une approche religieuse. Le pèlerinage, la marche, le déplacement du point A au point B font partie de la nature humaine. Le pèlerin qui chemine existe depuis les temps immémoriaux. Les femmes et hommes suivent les traces de leurs ancêtres et en laissent pour leurs descendants. Une trace nous indique le chemin, mais le but final n’est pas nommé.

A l’origine le Camino était le chemin de Saint-Jacques de Compostelle parcouru par les fidèles. Aujourd’hui les raisons sont nombreuses pour lesquelles on entreprend un pèlerinage. Parcourir à pied un chemin entre deux points remporte actuellement un grand succès. La soif de performance, le fait de repousser ses limites physiques et mentales gagnent de plus en plus le terrain. Celles et ceux qui sont en route auront l’occasion de méditer, de réfléchir ou de faire un travail sur soi. De nos jours, nos vies sont souvent très matérialistes, ce qui rend très actuelle la quête spirituelle de rêve, d’accomplissement, de bonheur et d’approfondissement.

Stijn Cole

L’année dernière j’ai contacté 6 artistes flamands et leur ai parlé de mon projet artistique EL CAMINO – Le Chemin Entre Deux Points. Le choix des artistes n’a pas été fait au hasard, mais de façon bien réfléchie. Les artistes devaient parcourir un camino, un chemin, que ce soit de façon réelle/physique, imaginaire ou en évoquant des souvenirs. Je leur ai demandé de réfléchir à des questions fondamentales et de se questionner eux-mêmes tout au long de leur parcours. Ils devaient reporter leurs impressions dans un cahier de route, la façon dont ils les éprouvent et comment celles-ci influenc(er)aient leur processus créatif et leur pratique artistique.

Jonas Vansteenkiste

Les notes dans les cahiers de route nous permettent de partager le vécu des artistes. Cette évaluation leur donnera l’occasion de traduire leurs résultats dans une nouvelle approche, ou dans des innovations artistiques. Les résultats du chemin parcouru servent de base à la production de nouvelles œuvres muséales.

Cel Crabeels

Venice Spescha L.A.C. Narbonne

L.A.C.LIEU D‘ART CONTEMPORAIN HAMEAU DU LAC – 11130 SIGEAN Tel-Fax 04 68 48 83 62 www.lac.narbonne.com Exposition du 10 avril au 22 mai 2016

Suspendu dans la Balance presque pas encore tout près proche de l‘évanescence un feu brûl.

Hanging in the Balance almost not yet near by close to dissolving a fire is burning.

photo:© David Hugueni

Suspendu dans la Balance “Lorsque l‘on pénètre dans mes installations spatiales, les perspectives se transforment, laissant entrevoir, transparente, une forme en trois dimensions. L’alternance : être – ne pas être, d’une forme imagi-naire, naît de l’imagination et de l’expérience sensorielle du spectateur“.

Traces d‘interaction | Ici, l’accent repose sur la perception de l’interdépendance entre action physique et mouvement de la pensée. La relation entre la marche et la pensée est ancrée dans l’histoire. Les élèves d’Aristote étaient nommés «Péripatéticiens» (philosophes promeneurs). L’on pense également aux longs couloirs des monastères du Moyen âge le long desquels les moines déambulaient, absorbés en dialogues et contemplation, cela en parfaite connaissance que l’effet physique créé par le mouvement consistant à poser sciemment un pied puis l’autre, favorisait le développement de la pensée. C’est ainsi que l’action de dessiner peut lui être comparable. La majorité du travail que je réalise en Atelier implique la marche. L’aller et venir ou bien la circumduction autour de l’œuvre en cours d’exécution appartiennent ainsi à l’historique de son élaboration. La marche s’imprègne dans la structure du dessin. Chaque touche d’encre de chine – une respiration – la pression et la résistance sur le papier, alors que l’outil de peinture prolongation du bras, s’empare du papier, devient l’espace explorée. Proche de l‘événement, au moment de l’action, des lignes et des points de référence prédéterminés naissent de la tension existant entre les impressions découlant du quotidien extérieur et la réflexion dans le cadre protégé de l’Atelier. Une interaction rythmée, mélange subtil de mouvement, matière et interprétation de la pensée. (V.S.)

photo:© David Huguenin

  photo:© David Huguenin

Walk About Cette installation est interaction entre espace et intervalles. Un équilibre gestuel entre le visible et l’invisible, le proche et le lointain, le fixe et le flexible, la lumière et l’ombre. Des points fixes, déterminés dans l’espace sont reliés à l’aide de fils de soie blancs, géométriquement ordonnés. Transversalement – la tension étant adaptée en conséquence – des baguettes de bambou sont réparties. De longueurs variables elles sont recouvertes d’une couche de graphite. Lorsque l’on pénètre dans l’installation spatiale, les perspectives se transforment laissant entrevoir, transparente, une forme tridimensionnelle. L’alternance : être – ne pas être, d’une forme imaginaire, naît de l’imagination et de l’expérience sensorielle du spectateur. A distance, les fils blancs alignés, se fondent dans le blanc de la paroi alors que les baguettes de couleur sombre semblent flotter dans l’espace tel un dessin au graphite dessiné dans l’air. Dans la journée, la lumière diurne diffuse un flot de lumière venue des fenêtres projetant des ombres qui entrent en interaction avec les éléments.

Without a net ( sans filet ) Caviart

Doris Schläpfer – Roger Gordon Roe caviart – Domaine d’Estarac 11100 Prat de Cest/Bages du 22/07 au 14/08 2016 ( sauf mercredi) de 15h à 18h – vendredi et samedi jusqu’à 19h

constructions roger Gordon Roe dessin Doris Schläpfer

Les actions n’atteignent jamais la perfection si ce n’est dans le réflexe ou dans la rime.” Sidney Keyes. “

De l’athé au moine, chacun doit lire L’llusion de dieu, de Richard Dawkins.Si son rationalisme sans merci ne vous enrage pas, à un certain point vous n’êtes probablement pas vivant.” Julian Barnes

Nichés aux confins d’un des bras de la spirale cosmique de notre galaxie se trouve une insignifiante petite étoile. Il y a environ 4,7 milliard d’années, dans son attraction gravitationnelle, un infime miracle est né, notre planète bleu-vert. Les poussières interstellaires coalescentes devinrent vie et conscience. Sommes-nous seuls ? … Nous ne savons pas et ne saurons peut-être jamais. Mais plutôt que d’envoyer des messages désespérés aux origines du temps, pourquoi ne pas les laisser venir à nous. La nature évolue à travers chance, catastrophes, désintégrations et transmutations. Sans cela rien ne peut se disperser ou se régénérer.

ROGER GORDON ROE travaille avec les déchets abandonnés qu’il récupère dans un rayon de quelques mètres autour de lui. Dans ses petites constructions, les cages sont grandes-ouvertes. L’espace occupe l’espace. Une litière de formes géométriques et organiques fait naître une procession de fils et de filles. Leur délicate vulnérabilité gît offerte à l’assaut du temps … ou d’un charognard passant par là … Les choses se disloquent et

DORIS SCHLAEPFER les saisit dans ses lignes nerveuses, élégantes, percutantes, recyclant les morceaux cassés. Son dessin, observateur et sensible, déstabilise et élargit nos notions de valeurs conventionnelles La recherche d’un sujet n’a pas de place dans la pratique des deux artistes. Le moindre élément de leur environnement immédiat suffit à stimuler le « fil de vie » de leurs fébriles et créatives sensibilités. Aucun de ces travaux n’est en fait terminé. Chacun a la possibilité d’étendre ses ailes et d’occuper une plus grande portion de la terre. DORIS SCHLAEPFER et ROGER GORDON ROE tombent dans l’espace, ou trouvent une percée (trou de ver ou trou noir) dans le filet de notre société fonctionnelle, aseptique et sur-rationalisée.

Kathleen Burlumi, Juillet 2016 Hélène Viale pour la traduction 

constructions Roger Gordon Roe

“Actions never reach perfection but in reflex or in rhyme.” Sidney Keyes. Richard Dawkins “

The god delusion” Should be read by everyone from atheist to monk.If its merciless rationalism does’nt enrage you, at some point you probably aren’t alive. Julian Barnes

Nestling at the edge of one of the outer spiral arms of our galaxy lies a small insignificant star. Around 4,7 milliards years ago, in it’s gravitational pull a tiny miracle was born, our blue-green earth. Coalesced interstellar dust became life and consciousness. Are we alone? … We do not know and may be never will. But rather than sending forlorn messages into the beginnings of time, why don’t let them find us? Nature evolves through chance, catastrophes, disintegration and transmutations. Without them nothing can disperse or regenerate.

Roger Gordon-Roe works with discarded scraps recuperated from a few meters around himself. In his small constructions the cages are wide-open. space occupies space; a litter of geometric and organic shapes spawn a procession of ‘siblings’, their delicate vulnerability laid open to the assaults of time … or any passing vulture… things fall apart, and Doris Schläpfer with her nervous, elegant, and penetrating line, seizes, scoops them up and recycles the broken pieces. Her sensitive , observant drawing destabilizes and widens our conventional notions of value. ‘Looking for a subject ‘ has no place in the practise of either artist. Anything in their immediate surroundings will suffice to stimulate the ‘ live Wires’ of their febrile and creative sensibilities. None of this work is actually ‘finished’. All of it has potential to spread its wings-and cover more ground. Doris Schläpfer and Roger Gordon-Roe are falling, into space, or finding a loop- hole ( a worm-hole or a black hole) in the net of our functional, germ-free, over rationalized society.

François Moulignat, Andrès Blume et Tony Harding à la maison des arts Bages

exposition du 30 janvier au 5 mars 2015 François Moulignat

texte du catalogue Ces oeuvres sont faites de passages successifs de plâtre, d’enduits successifs de blanc, comme on applique un onguent. Elles gardent la marque de la tension de la toile sur le châssis. Le séchage dure un long temps, les couleurs sous-jacentes finissent par transparaître sous le blanc passé en plusieurs couches.  l’ombre, celui-ci vire à l’ivoire avant de s’éclaircir à nouveau à la lumière. Le plâtre reçoit la poussière, il s’enrobe d’une légère patine luisante. Il y a une histoire. C’est une histoire d’usage: outre le fait qu’elles fassent l’objet de transport, transaction, échange, exposition, elles sont manipulables, il est possible de les retourner, de les ajointer deux à deux, de les accrocher au mur ou de les poser au sol. Elles sont réutilisables : incluses dans un caisson de plâtre, elles sont immobilisées et expérimentent leur ajustement à un lieu, une architecture, avant d’être démontées et stockées.

Le blanc est transparent, assombri, usé. Loin d’être immaculé, il est surchargé de repentir et de couches superposées. Ainsi la tension, l’hétérogénéité des matériaux, les jeux de la couleur en dessous, l’absence de cadre, tout cela marque ces oeuvres d’une vulnérabilité, d’une altération. A l’altération répond un possible rajeunissement, le passage d’une nouvelle couche de blanc, d’un nouvel enduit (comme on chaule régulièrement les murs d’une pièce dont les angles s’arrondissent, comme on enduit de graisse ou de couleur une statue, un fétiche).  Mais quand le blanc redevient pur, d’une pureté parfaite, à nouveau se multiplient les occasions de souillure, les risques de salissure. L’exposition à la vision est aussi, inéluctablement, exposition au toucher… Lorsque l’oeuvre est finie elle n’est pas finie. En position d’objet d’échange dont la fonction est de construire des relations, de composer de la structure, elle ne cesse de produire l’expérience de l’exposition et ainsi de s’user au regard de qui la regarde. F.M.

Tony Harding et Andres Blume

A voir les sculptures d’Andres Blume, aucun code ni clé ne réduit la surprise de cette surrection qui, d’emblée, fait éloge. Eloge du fer, sa vigueur brandie dans le subtil agencement des formes : s’y conjuguent la ductilité du métal avec le vouloir modelant. Il y a là comme un conflit étrange, une lutte amoureuse entre les barres ou lingots massifs et les torsions, les martèlements fastueux. Car pour que chante le chant magistral du matériau, que s’exalte la “ferrité” du fer, il faut, certes, être fidèle à ce dernier, à son écoute, mais assurément hors bigoterie. Andres Blume, forgeant avec une vigilance extrême, porte le combat à son point le plus haut : si le geste de l’artiste, tout de lucidité, met le fer à la question, c’est qu’il permet ainsi et seulement ainsi au métal d’affirmer sa propre force, sa puissance, son ardente poussée à travers l’autorité des angles ou de la rondeur pleine des anneaux.

Gerry di Fonzo : la proposition des « Sampling »

Si l’on s’intéresse à la photographie contemporaine, Di Fonzo ne sera pas un inconnu. Ce Turinois, photographe lui même, et homme de laboratoire dont les tirages font l’unanimité chez les photographes du monde entier, est aussi galeriste, plasticien et chercheur.  C’est en ce domaine il a présenté au cours de l’an dernier une proposition singulière ( que nous devrions voir dans notre région dans les prochains mois ) qui semble renouer avec une tradition remontant à l’humanisme de la Renaissance !! où l’on tentait de relier pratiques artistiques et connaissances scientifiques !! Dans « Sampling » puisque tel est le nom générique des séries qu’il expose pour rendre compte de cette recherche, il met à profit sa longue expérience professionnelle pour s ‘ intéresser aux couleurs en ce qu’elles sont, et telles qu’elles se proposent, aux regards lors d’une reproduction photographique . Elles sont en effet soumises sous l’effet de la lumière au système dit RGB ( Rouge ,Vert, Bleu) qui correspond à des niveaux de colorisation des pixels, soit une série codage à six chiffres, 2 pour les 256 niveaux de chaque couleur. Dès lors plusieurs millions de combinaisons entre ceux – ci sont possibles et doivent permettre d’analyser l’ensemble des choix picturaux préférentiels d’un artiste ancien ou contemporain . Di Fonzo en poursuivant son raisonnement eut alors l’idée d’expérimenter ces avancées en les mettant à l’épreuve d’une restitution des couleurs d’un tableau ( chaque codage valant pour une sorte d’ ADN des pratiques de colorisation du peintre ) faisant ainsi paraître sous formes de lignes parallèles les relations préférentielles vibrations, harmonies, entre les couleurs et nuances choisies par le peintre . Tout ce codage qui n’est pas sans rappeler les échantillonnages (sampling) des musiques contemporaines, n’est évidemment possible que par les ressources offertes par la conception et l’usage de programmes informatiques . En somme c’est un peu comme si Gerry di Fonzo opérait un retour aux conditions de la pratique artistique telle que la concevait Alberti dans » De pictura » en l’inversant ou pour une sorte de clin d’œil ! . Car celui-ci validait en effet, dans son avant propos, les relations entre mathématiciens et peintres :« les mathématiciens faisant abstraction de la matière mesurent par leur seul intellect les espèces et les formes des choses « tout en affichant sa différence : « que l’on considère mon ouvrage non comme celui d’un pur mathématicien, mais tout simplement comme celui d’un peintre « .(1) Cette proposition pourra certainement trouver de précieuses applications nouvelles ou complémentaires utiles aux experts et historiens d’art ; comme elle vérifie de fait la justesse de l’empirisme d’un Cézanne « la nature n’est pas en surface, elle est en profondeur. Les couleurs sont l’expression à cette surface, de cette profondeur. Elles montrent les racines du monde . » Mais les bandes colorées parallèles qui en résultent sont aussi un appel à considérer celles-ci en tant que matière ou en tant que langage nouveau en usant ou modifiant l ‘ »ADN » originel ou ses séquençages . Il s’agirait là ,comme la critique italienne (2) l’a évoqué , d’un champ de création totalement nouveau ou l’expression artistique tiendrait moins à la proposition de la composition proposée, qu’a la création même de ce qui l’aura permise . On aurait tort toutefois de croire qu’il y aurait là une sorte de néo-conceptualisme justifié par une démarche d’allure scientifique car paradoxalement, elle renvoie plus, à mon sens, aux approches de l’Arte Povera , (né aussi à Turin !,) en détournant ou retournant contre le « système « , les programmes et outils informatiques, ces nouvelles matières premières industrielles .  L’avenir le dira et en jugera mais les perspectives offertes semblent passionnantes . Enfin, pour l’heure on peut aussi, et plus simplement, goûter les jeux ludiques que permet le travail de Gerry di Fonzo , au vu des apparences et comparaisons possibles de telle œuvre classique ou contemporaine avec ce qu’ en montre les couleurs de son analyse séquencée selon la méthodologie proposée . Ou encore rêver, imaginer ce que pourrait devenir par ce traitement les tons minimalistes de Morandi, les bandes de Rothko ou les récentes » strip painting » de Gehrard Richter. Soit et par un jeu de devinettes, on s’amusera de ces relevés de la puissance relative des coloris, qu’il est quelque fois difficile de comprendre. D’autres fois le jeu peut être clairement et quasiment pédagogique en ce qu’il permet de mesurer que ce qui a capté nos regards n’ était d’abord et avant tout , non le sujet , ni les formes de la représentation mais bel et bien la force ou la répétition d’une couleur dominante , de vérifier en somme que Merleau-Ponty (3) avait raison de poser que toujours, « l’ œil accomplit le prodige d’ouvrir à l’âme ce qui n’est pas âme « Daniel Bégard . Avril 2013 Leon Battista Alberti . De Pictura . (1435) Edition Française : Allia Editeur . Paris 2007 Fulvio Bortolozzo . » Sampling di Gerry di Fonzo » voir : www.artismap.com Fev 2012 Maurice Merleau-Ponty . L’œil et l’ esprit .

Fallout (retombées) Roger Gordon Roe chez Kathleen Burlumi

Atelier Burlumi 1 place du marché 11800 Trèbes exposition du 17 mai au 30 juin Notre ciel, nos océans, notre terre, nos cités, même notre couche d’ozone sont encombrés de milliers de tonnes de détritus sans valeur, sans intérêt, sauf pour l’artiste. Ainsi beaucoup de créateurs contemporains y ont trouvé un trésor. Roger Gordon Roe, lui, n’a pas besoin d’aller si loin, il trouve matière à son art simplement sous notre nez parmi des morceaux de rien du tout, sans nom, sans identité, sans place et sans espace. iphone 7 plus charging case Abandonnés, déchirés, écrasés, tombés d’on ne sait où, ces riens, incarnent une étrange présence à travers cet artiste astucieux et subversif. Fragments d’une explosion, nous sommes tous faits de poussière d’étoiles. Nous sommes intimement liés à ces assemblages délicats et vulnérables tout comme nous le sommes avec les feuilles d’arbres, les gouttes de pluie et les rayons du soleil. iphone 7 plus phone cases deadpool Les retombées parfois flottent puis s’évanouissent dans l’espace, parfois s’agrippent au bord de l’existence; piégées, cachées, elles n’attendent alors que d’être libérées par l’artiste et par notre reconnaissance. Kathleen Burlumi Adaption en français: Denis Larané . iphone 7 cases for teen girls . iphone 6 case slim . . . .   FALLOUT Our oceans, skies, land and cities, even the layers of our atmosphere are now home to thousands of tons of discarded, unwanted rubbish; a treasure – trove for many modern and contemporary artists. But Roger Gordon Roe finds his materials right under our noses. Stuff which has no identity, no place, torn from shreds, trodden underfoot or fallen from who knows where, incarnates in the mind and imagination of this astute and subversive artist. We are all fragments of an explosion – we are all made of stardust, and we are as closely related to Roger’s delicate and vulnerable assemblages as we are to leaves, sunshine and raindrops. Fallout can be trapped, hidden, waiting for an artist to set it free – and sometimes fallout floats away and disappears – or stays clinging to the edges of existence. There is a barely perceptible moment between breathing in and breathing out – if we could expand this moment – by some miracle of recognition – then it is in this space that these fragile, “ unmade pieces” come to life.

Atelier Neitzert Heraud exposition 2013

Doris Schläpfer Jörg Neitzert Raphaël Zarka Atelier Neitzert Heraud Hameau de Castelbouze F – 34360 Saint – Chinian exposition jusqu’au 30/9 et sur RV (09 80 61 48 18) La représentation des ombres demeure, depuis des siècles un élément de la composition d’oeuvres figuratives. Elles soulignent ou modifient en effet, le sens d’un sujet, en en organisant le mystère, ou prosaïquement, en corrigeant une maladresse de perspective ou l’incertitude d’une silhouette. wolves iphone 7 case Pour autant les natures complexes de ces ombres demeurent inconnues car au delà de l’à priori de n’en faire qu’une technique, les ombres n’ont pas d’existences autonomes. A contrario de cette règle du jeu, Doris Schläpfer a entrepris ces dernières années un travail passionnant, né d’une observation simple et vérifiable. Les ombres en effet ne sont jamais des masses ou des atmosphères indéfinies .Elles sont le résultat de processus précis mais complexes, tous dédiés à un jeu perpétuel entre le naturel et la lumière. Les ombres n’existent donc que par les résultats aléatoires et complexes d’une telle confrontation. wooden phone case iphone 6 Elle propose à l’ Atelier Neitzert Héraud, une initiation à ses propositions en montrant – des encres sur papier – trois réalisations récentes où, partant de relevés précis elle donne à voir des reconstitutions minutieuses de ces confrontations de lumières et d’ombres dans les feuillages d’un cyprès, d’un palmier, ou d’un laurier. Il y a là une indéniable beauté née de la rigueur de cette approche. . . . . iphone 6 plus cases marvel . . . . . Jörg Neitzert, propose ,lui ,dans un retour sans nostalgie, trois séries de travaux anciens , des aquarelles sur carton, qui traduisent avec lucidité cette même nécessité de dépassement des savoirs et des objets de la représentation . iphone 7 phone cases ocean Il s’agit pour lui de relancer des pratiques artistiques s’appuyant sur d’autres évidences que les formes du naturel en s’engageant dans les espaces qu’ouvrent les logiques de la géométrie. L’ ensemble proposé à Castelbouze se termine sur de courtes vidéos de Raphaël Zarka , déjà vues à L’Atelier et dont nous avions relevé l’ intérêt en leurs temps ; elles aussi reposent sur un questionnement des pratiques ,sujets, et moyens de l’art .Ainsi cette modeste et pertinente trilogie, composée par Jörg Neitzert permet d’approcher utilement quelques enjeux des choix esthétiques contemporains . Daniel Bégard .

Yvonne KERVEVANT-FRAISSE – Terres, croisées….

Yvonne Kervévant – Fraïsse Hameau de Mayranne 34210 Minerve France Tel. 0675326943 L’artiste invente un nouvel alphabet, pour déchiffrer la terre autrement. Terre Noire. Métallique apparence de la terre polie. Terre travaillée par des forces sensuelles. iphone 6 rubber case flower Carapace lisse, gonflée de silence dont la violence contenue fissure la surface. Broderies de dentelles serties dans la matière, filatures subtiles, délicates calligraphies….. Terre Chamottée. Terre des sacrifices et des offrandes. iphone 6 case with photo Réceptales aux bords escarpés, entaillés, déchirés, qui semblent protéger l’accès aux coques rondes, accueillantes, ouvertes comme des suppliques sur l’espace qu’elles engouffrent. iphone 6 case soft silicone Formes marquées de signes, archaïques tatouages d’avant l’histoire. Sculptures . . iphone 6 plus case card slot Terres sauvages prises à bras le corps. iphone 8 impact case Terres apprivoisées, caressées, bercées. Terres couturées, pliées, ourlées, raccommodées.

Carmen Herrera – Lisson Gallery London

52-54 Bell Street 1 February – 3 March 2012 L’artiste peintre cubane Carmen Herrera est née en 1915, elle continue à dessiner et à peindre tous les jours à son domicile à New York. . . Reconnaissance est arrivé tard pour Herrera: une histoire pas rare chez les femmes de sa génération. glasgow rangers iphone 7 case Après sept décennies de peinture, son travail a finalement été montré à une audience plus grande à travers des expositions à New York et au Royaume-Uni à l’Ikon Gallery, Birmingham en 2009 et Herrera a été instantanément reconnu comme un pionnier de l’abstraction géométrique de l’Amérique Latine. iphone 7 phone cases incipio Ses compositions sont frappantes dans leur simplicité formelle et fortement influencé par ses études d’architecture à l’Université de La Havane, Cuba de 1937 à 1938. iphone 7 case with card holder black . iphone 8 plus real carbon fibre case .