LOT/aplomp – atelier rue du soleil – Fraïssé des Corbières

Atelier rue du soleil
F – 11360 Fraïssé des Corbières Vernissage :
samedi 29 septembre à 11h
Finissage :
dimanche 28 octobre à 11 h
ouvert les weekends de 14 h à 18

https://atelierruedusoleilcom.wordpress.com/

L’exposition APLOMP/LOT présente le travail de dix artistes venant de 2 territoires distincts: les alentours de Lucerne en Suisse d’une part et le pays Corbières- Minervois dans le sud de la France d’autre part, dont le travail renvoie aux questionnements que pose l’Art Informel à travers dessins, peintures, installations et vidéos.

Ces deux territoires ont des scènes artistiques singulières et spécifiques. Alors que les artistes suisses s’organisent autour d’un noyau, lié à leur appartenance à l’école d’art de Lucerne, dans les années 80 et travaillent essentiellement en Suisse centrale, leurs œuvres rayonnant néanmoins largement au delà de ces frontières, le sud de la France attire des artistes internationaux, qui souhaitent profiter du calme comme de l’environnement naturel et artistique de la région pour apporter une réflexion approfondie à leur travail.

Lʼexposition met en évidence les connexions qui existent entre les œuvres de ces artistes vivant ou ayant séjournés à New York, Londres , Naples , Zürich, Lucerne et le Sud de la France:
dessins en filigrane, traits interconnectés, images blanc sur blanc de systèmes et motifs géométriques, constructions fragiles et complexes dans l’espace, approches conceptuelles ou encore les vidéos structurées de manière informelles de Bessy Nager.

Lʼinvité spécial de lʼexposition est le jeune artiste Jean – Baptiste des Gachons, qui vit et travaille à Fraissé des Corbières, une séléction de ses peintures et dessins sera exposée dans la 2ième salle à lʼétage de lʼatelier rue du soleil.

L’exposition LOT/APLOMP sera également présentée au printemps 2019 dans l’espace d’ Art Tuttiart à Hochdorf/Lucerne en Suisse.

Henri Spaeti, Carlos Matter

Video Still Bessie Nager

Venice Spescha, Rolf Winnewisser

Rolf Winnewisser

Venice Spescha, Roger Gordon Roe

Roger Gordon Roe

Michael Kukla, Marietta Hoferer, Doris Schläpfer

Doris Schläpfer

Davix, Michael Kukla

,

Marietta Hoferer

Jean-Baptiste des Gachons

Jean-Baptiste des Gachons

Yukio Sawa artiste en residence à Puicheric

Yukio Sawa spent one month in Puicheric with
documentary-artnet-residencies.
She constructed this sculpture in a garden next to the canal du midi. Inspired by a water god from the Shinto religion, this dragon like sculpture seems to move slowly out of the garden’s pond.
Jardin les granouilhets
The work will be there for as long as it resists the weather. Everybody is welcome to come and see.

Drawing installation ” about water” in the atelier .

 

 

 

 

 

 

“Suite Mexicaine” Didier Bequillard à la Maison des Arts de Bages d’Aude

Un film de Claude Mossessian

“Suite Mexicaine” Didier Bequillard à la Maison des Arts de Bages d’Aude Un film de Claude Mossessian from Didier Béquillard on Vimeo.

Suite Mexicaine du11 mars au 10 avril 2016 Maison des Arts de Bages d’Aude

Suite Mexicaine C’est un grand terrain de nulle part.*

Le grand damier du monde où tournent, tournent, les corps. Il faut pousser un pion et avancer son jeu, pas à pas. Les vieux, assis sur leurs talons aux angles des rues, à l’ombre des tonnelles le savent ; ils jouent leurs dames, en noir et blanc. L’échiquier de la vie réduit au 1/25000 devient une carte aux trésors où l’avenir surgit dans les grains de couleurs. De points en points, des axes se tracent et dessinent les constellations d’un chemin, semblables aux sentes des animaux forestiers qui relient les terriers. C’est le parcours improbable d’un homme, dans une « ville invisible ». Il était parti seul, léger et sans attente. Confiant. La mégapole se jouait de lui. Avec une douce ironie, elle orchestrait les sons acides, les couleurs franches, les odeurs crues. Il se perdait. Adorait ça. À nouveau, il cherchait un prétexte à crayonner le monde et inventer les gammes de ses fantaisies. Le souffle de la ville était sa plus belle boîte à outils, le mode d’emploi se cachait dans ses semelles.

De ses inlassables balades, il tirait le fil, cernant son labyrinthe et inventant la graphie d’une langue inédite. Les tunnels débouchaient sur de lumineuses terrasses ; les impasses donnaient naissance à de larges boulevards. Il traversait la ville comme on chante un poème, le détour d’une ruelle marquant la rime d’une strophe. Des partitions absurdes émergeaient de ses errances, l’ombre de Klee en filigrane. Au fil des pages, de grands aplats très purs apparaissaient, le bleu y était bleu, le rouge rouge. C’étaient des formes simples, précises et efficaces, que les enfants adorent. Petits puzzles où l’assemblage de chaque pièce façonne une nouvelle histoire. Jouant de ces motifs, il racontait la pluie, le vent, le soleil, la prairie dans des maquettes paysagères qui se glissent dans la poche et que l’on emporte partout. En toute circonstance, on pouvait ainsi interroger le cycle des saisons et choisir, alors, son orientation.

La fée en pierre – LV JING

CAVIART Domaine d’Estarac – 11100 Prat de Cest

Lecture de Alexandre Brutus

“Y” : c’est le nouveau projet artistique de Du Yan et Lv Ying ; Y représente le monde qui se renouvelle continuellement mais qui essaie de garder le silence et la sérénité de son origine.

Jo Winter – La Maison du Roy à Sigean

sculptures et œvres sur papier Exposition du mercredi au samedi de 15 h à 19 h Du 10 juillet au 5 septembre 2015 (sauf jour fériés) ” mais hélas, où chercher , quand c’est l’hiver, les fleurs” Weh mir, wo nehm ich , wenn Es Winter ist, die Blumen (Friedrich Hölderlin) Notes Un artiste, à travers son travail, son oeuvre, cherche à communiquer à celui qui regarde, ses préoccupations, ses émotions. Je suis né en 1949. J`ai grandi dans un milieu modeste et ce fut cependant une enfance heureuse. Je sentais néanmoins qu`il y avait quelque chose dans la société dont on en ne parlait pas. Quelque chose qui devait être très cruel et insupportable à nommer . La guerre venait de se terminer et c`est en feuilletant fortuitement un livre illustré de centaines de photographies que j`ai découvert ce qui s`était passé: les crimes, les massacres, les camps de concentration, le génocide…La prise de conscience de l’extermination fut un coup d’arrêt à l’insouciance d’une enfance paisible et heureuse; dès lors, la douleur qui m’habita ne me quitta plus et marqua profondément ma vie. Ma bouée de sauvetage fut l`art. L`art qui permet de montrer l`invisible, d`exprimer les non-dits fut pour moi une façon d`exorciser mes angoisses et de rompre avec le mutisme ambiant. Pendant vingt ans, de 1975 à 1995, j`ai pratiqué uniquement la peinture.  Je peignais pour tenter d`exprimer mes tourments et mes désirs. Puis j`ai découvert le dessin. Le crayon noir était tellement fascinant que j`abandonnais la peinture. Après le crayon, j`ai utilisé l`encre de chine et les papiers calques. Ce n’est que depuis une dizaine d’années que je pratique la sculpture, en travaillant uniquement le bois avec pour seul outil la tronçonneuse. J`utilise toujours du bois frais. Ainsi, le bois a la chance de participer et d`exprimer sa grande force sous forme de fissures. A travers mon travail j`essaye d’ajouter ma propre force, et autant que possible, de charger le bois. La forme, le volume, et l’espace cerné ont un effet d`accumulateur d’énergie. Depuis un certain temps je m’occupe en particulier des problèmes de légèreté – lourdeur et de densité – transparence. J`essaye de découvrir dans le tronc solide le potentiel de l`autre et de le montrer… jusqu’à la limite de la dissolution et de la désintégration. La série des tours en est un exemple. Aucun rajout, aucune décoration, seulement une forme pure. Par amour de la forme, la sculpture souvent est noircie ou blanchie. Une distraction de la forme par ronces ou branches coupées doit être réduite autant que possible. Noircir par le feu n’est pas une application, mais une transformation du bois lui-même, c’est ce qui m`importe. Parfois l`idée exprimée appelle un noircissement, parfois des raisons esthétiques le justifient. Blanchir est un tout autre problème. Le blanc doit être appliqué en veillant à ce qu`il reste translucide. En effet, ce blanc souligne l’effort de légèreté recherchée. Le titre de l`expo actuelle à la Maison du Roy à Sigean « Mais hélas, ou prendre, quand c`est l`hiver, les fleurs » est prêté du poème « Moitié de la vie » de Friedrich Hölderlin, poète de ma ville de Tübingen. Il exprime bien cet hiver qui est dans le monde et sous lequel je souffre bien.

Jean-Christoph Alix, Claire Charpentier, Eric Figuehenric – caviart

Confrontations/ Réflexions Du 24 juillet au 23 août caviart Domaine d’Estarac – 11100 Prat-de-Cest/Bages Jean-Christoph Alix Sédimentation

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CLAIRE CHARPENTIER Si travailler sur un thème donné au départ est une contrainte, cette contrainte peut devenir source de liberté au fur et à mesure du travail. Ce thème du temps est pour moi plutôt inquiétant, (ce que le temps nous fait, me fait, me fera) et je vais le traiter comme tel, telle est au moins mon intention de départ. Car bien sûr on se laisse toujours mener par la chose même qu’on est en train de créer. C’est l’occasion de revenir à mes premiers amours : le carton d’emballage, peint et découpé, mais qui laisse entrevoir sa matière brute, évocatrice de sa destination première, utilitaire.</br

Rémy Jacquier Frédéric Bouffandeau à l’atelier rue du soleil

atelier rue du soleil 21 juillet – 20 août 2015 Rémy Jacquier Le travail de Rémy Jacquier se partage essentiellement entre le dessin et la sculpture. Le dessin qui est sa pratique première engage le corps de manière très forte avec de grands formats réalisés au fusain.Sculpture et dessin se subdivisent eux-memes en des registres et des procédures très différents: le dessin donne aussi bien des grouillements, tourbillons, grisailles, formes hybrides non identifiables que le geste très radical des Phosphènes, (voir catalogue Ceysson) tandis que la sculpture produit des instruments de musique et des volumes architecturaux (terme que Jacquier préfère à celui de “maquette.” puisque ces sculptures sont leur propre finalité et ne sont pas déstinées à être construites, même hypothétiquement) Quelles que soient les séries, ils sont conçus selon des règles strictes. La forme des différents éléments et leur arrangement sont détérminés par des opérations: – de suites arithmétiques ou rythmiques: “Pavillons Parker“, – de textes, transcrits en braille: “Bijou“, – de schémas scientifiques : ” Oreille – langue”, ou guitares “Gamelan” qui font que, une fois le protocole déterminé, l’exécution de la sculpture ne laisse que peu de part à l’improvisation. Grands dessin et volumes sont le plus souvent résentés ensemble lors des expositions. Remy Jacquier Remy Jacquier Frédéric Bouffandeau lI y a quelque chose d’essentiel dans la production de Frédéric Bouffandeau. Tout part du module, de cette forme, florale, souple, dont les pourtours, soulignés jadis, allaient devenir la matrice de toute une production. L’artiste passe d’un médium à l’autre, sans interruption. Les pièces produites fécondent les suivantes, enrichissent l’ensemble, tout en gardant leur caractère élémentaire, modulaire. Si bien quechacune est à la fois générique et singulière. Tout en légèreté, avec une infinie douceur, les éléments engagent leur croissance, leur extension et tentent de s’échapper du plan. Parfois même, les formes se détachent du fond pour devenir volumes.

LAST Nico Lazúla | Ruedi Staub Résidence d’artistes Peyriac de mer

Artistes en Residence à Peyriac de Mer, juin 2015 Nico Lazúla Pendant son séjour à Peyriac de Mer elle s’intéresse à l’ environnement sonore .qu’elle traduit en dessins et formes plastiques. La quiétude des lieux permet une meilleure audition. Chaque son s’installe dans le temps et l’espace contrairement à la ville où la possibilité d’audience à distance est réduite. Les oeuvres de Nico Lazùla donnent à voir ce paysage sonore, loin du tumulte citadin. photo:Marc Médevielle photo:Marc Medevielle Ruedi Staub Pendant la résidence, Ruedi s’est passionné pour les mouvements des gens lors de la péranque. Pratiquant lui même le jeu, il parvient à saisir au quotidien les interactions complexes entre les habitants et les billes de métal.  Une fois les oeuvres réalisées, il les superpose, comme ses dessins panoramiques du village, Ainsi, de l’entrelacement d’images fixes, jaillissent le mouvement, la vie. photo:Last Depuis 2008 le duo Nico Lazula et Ruedi Staub interviennent dans des lieux différents. Pour les journées portes ouvertes de l’atelier à Peyriac de mer, les artistes présentent une installation temporaire in situ au centre du village. L’oeuvre est réalisée avec des matériaux trouvés dans les alentours.

56e Biennale de Venise : pavillon français

Révolutions – Céleste Boursier-Mougenot

Présentées depuis près de vingt ans en France et à l’étranger, les œuvres de Céleste Boursier-Mougenot sont autant celles d’un plasticien que d’un musicien.

Quand le visteur pénètre dans le pavillon Français, il y découvre un arbre, un majestueux pin sylvestre, comme si les frontières entre l’intérieur et l’extérieur avaient été renversées. Sous la verrière comme envolée du pavillon et dans les allées arborées, Celeste Boursier-Mougenot déploie la chorégraphie alchimiste de trois arbres mobiles, qui se déplacent en fonction de leur métabolisme, des variations du flux de leur sève, de leur sensibilité au passage de l’ombre à la lumière.

Ces chimères, hybridation de la machine et de la nature,  sons sous-tendues par une vision animiste des arbres et sont rendues possibles grâce au principe de transmutation. Ce dernier consiste à codifier des événements physiques – comme la vie qui se déroule au sein de l’arbre,  le différentiel d’électricité qui existe entre un végétal et la terre – et à les connecter avec d’autres informations pour produire du mouvement ou du son.

En produisant des connections inédites entre des éléments naturels et technologiques, l’artiste expérimente des relations insoupçonnées entre nature et culture, les libérant de leur déterminisme et les amenant vers un nouvel état de nature. Baigné par le son produit par les arbres alentour, dont le bruissement électrique engendre un environnement sonore – à partir du courant différentiel basse tension capté en direct – la pavillon français se transforme en un théâtre ouvert, un refuge au sein duquel le visiteur peut se reposer,

56e Biennale de Venise : pavillon chilien

Poeticas de la disidencia -P. Errazuriz & L.  Rosenfeld

Paz Errazuriz et Lotty Rosenfeld sont deux artistes chiliennes de renommées nationales et internationales.  Les travaux présentés dans l’exposition « Poetics of Dissent » ajoute au champ visuel, les traces du passage historique et politique allant de la dictature militaire chilienne à la démocratie post-transitionnelle. Le voyage historique et politique auquel invite leurs travaux, articule les conflits du langage, du pouvoir et du genre interprétés par leur regard, de manière esthétique.

Le travail photographique de P. Errazuriz et les videos de L.  Rosenfeld construisent une approche visuelle qui met en valeur les corps de ceux qui ont été démolis par l’exploitation économique, l’abandon public, le manque de protection des droits des citoyens, la dépravation de la justice et la rupture du lien social. Le sauvetage critique et artistique de ces corps, punis et insurgés dans le même temps, est mis face à la tourmente du mondialisme capitaliste des frontières non intégrées des périphéries d’Amérique latine.

P.Errazuriz se concentre sur les quartiers isolés ou fermés (bordels, hopitaux psychiatriques, villages ruraux) dûrement habités par des sujets qui souffrent de rejet, d’omission ou de retard mental. Des sujets qui, cependant, utilisent leurs identités méprisées pour rafiner certains artifices de la vie afin de transgresser (presque de manière invisible) le réductionisme stéréotypé de la marginalité humaine et sociale.

L’exposition « Poetics of Dissent » constraste les extremités d’un espace-temps inégal de l’Amérique latine. Dans les disproportions de cet espace-temps hybride cohabitent, d’abord, l’anachronisme visuel de la photographie noir et blanc gelant les corps et les géorgaphies qui cachent des lieux sub-periphériques pour tracer des soulévements existentiels indiscernables.